
Katari Foli Bazi, ministre de l’Environnement et des Ressources Forestières a lancé en fin de semaine dernière, la deuxième phase du projet « Forests4Future » (F4F), qui prévoit le reboisement de 1,4 million d’hectares dans les préfectures de Tchamba, Tchaoudjo, Sotouboua, ainsi que dans le bassin du fleuve Mono.
Prévu pour durer 5 ans, le projet sera financé par le Luxembourg et l’Allemagne. L’appui technique sera assuré par la GIZ.
Objectif : restaurer les paysages forestiers et aider les communautés locales à développer des activités génératrices de revenus, notamment autour du miel, du karité et du néré.
Dans son intervention, Senninger Joseph (Chargé d’affaires de l’ambassade du Grand-Duché de Luxembourg au Bénin) a salué le partenariat trilatéral entre le Togo, l’Allemagne et le Luxembourg qui incarne la volonté collective de mobiliser des ressources, des expertises et des visions partagées en faveur de la restauration des paysages forestiers dégradés.
Il a souligné que c’est l’ambition claire et forte exprimée par le Togo en matière de durabilité environnementale qui a suscité l’engagement de son pays à cofinancer le projet F4F à hauteur de 3 millions d’euros.
Selon Foli Bazi Katari (ministre de l’environnement et des ressources forestières), la mise en œuvre du projet F4F vient accompagner la concrétisation de la volonté du Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé de renverser la tendance de déboisement constaté à la suite de l’inventaire forestier du Togo et qui a fait de la restauration des paysages forestiers une priorité contenue dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Trois grands résultats sont visés : renforcer les compétences locales en restauration écologique, intensifier les actions sur le terrain avec des plans ciblés, et augmenter les revenus ruraux grâce aux produits agroforestiers.
À noter que ce projet contribue aussi aux engagements du Togo à l’international, notamment dans le cadre de l’initiative AFR100, qui ambitionne de restaurer 1,4 million d’hectares de terres dégradées d’ici 2030. FIN
Bernadette AYIBE (Source: www.agroclimatique.tg)