
Le Port de Lomé, seul port en eau profonde dans la sous-région ouest-africaine, maintient sa dynamique de performance, 30,6 millions de tonnes de marchandises ont été manutentionnées en 2024.
Ce chiffre, publié le mercredi 23 avril 2025 par le Contre-Amiral Fogan Adégnon (Directeur général du port de Lomé) lors d’une rencontre avec des médias, montre une progression de 1,85 % par rapport à l’année précédente.
L’analyse détaillée révèle une baisse des importations de 3,77 % et une diminution significative des exportations de 19,72 %. Cependant, le transbordement a affiché une croissance notable de 7,11 %, passant à 20.233.379 tonnes en 2024 contre 18.890.485 tonnes en 2023.
Concernant les dessertes maritimes, le Port a accueilli 1525 navires en 2024 contre 1 554 en 2023, soit une légère baisse de 1,97 %. Toutefois, le nombre de navires commerciaux a progressé, passant de 1411 en 2023 à 1440 l’année écoulée.
Cette performance solide est directement liée aux efforts constants du Port de Lomé en matière de digitalisation des procédures. L’année 2024 a marqué une étape cruciale avec la dématérialisation totale des processus d’enlèvement des marchandises et de paiement des factures. Cette avancée majeure simplifie et sécurise les opérations pour les acteurs du commerce.
Parmi les innovations phares, figure également l’intégration automatique des factures et le lancement d’un portail client centralisant les requêtes et réclamations. Le règlement des factures en ligne, en lien direct avec les systèmes bancaires partenaires, offre également un gain de temps et d’efficacité considérable.
Le déploiement de la plateforme « GUFORD » constitue une autre avancée significative. Cet outil centralise l’ensemble des formalités liées au commerce maritime.
« En 2025, nous restons résolument tournés vers l’innovation, la modernisation et la performance durable afin de répondre aux exigences du commerce maritime », a indiqué le directeur général du port de Lomé.
Rappelons que le Port de Lomé – seul port en eau profonde de la Côte ouest africaine pouvant accueillir des navires à fort tirant d’eau – a connu ces 10 dernières années, une mutation progressive de ses infrastructures, qui s’affichent, aujourd’hui, comme les plus modernes de la sous-région ouest africaine et faisant partie des meilleurs au plan continental. Cette performance est la résultante d’une volonté politique affirmée, qui a su allier discrétion et efficacité dans sa stratégie d’attrait de capitaux à travers les Partenariats Publics/Privés. FIN
Chrystelle MENSAH