
L’Union pour la République (UNIR, au pouvoir) a raflé 34 des 41 sièges de sénateurs, selon les résultats provisoires des élections sénatoriales, proclamés ce dimanche par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
L’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), principal parti de l’opposition n’a gagné qu’un seul siège.
Le parti Bâtir a obtenu 2 sièges, Togo Autrement (1), Clé (1) et l’Union des forces de changement (UFC, 1). Un seul indépendant figure parmi les élus : Robert Adeblewo Kossi Olympio, l’ancien cadre de l’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition). ;
Ce dernier a été exclu de ladite formation politique pour s’être présenté à ce scrutin, boycotté par certains « grands » partis politiques de l’opposition dont l’ANC.
« Ces résultats sont des résultats provisoires. Nous allons les transmettre sans délai à la Cour constitutionnelle qui seule est habilitée à proclamer les résultats définitifs », a précisé le président de la Céni Dago Yabré.
Les « grands électeurs » (179 conseillers régionaux et 1.527 conseillers municipaux) ont voté samedi dans le calme dans 39 circonscriptions électorales pour élire les 41 sénateurs parmi 89 candidats : 78 candidats sont issus des partis politiques et 11 sont des candidats indépendants.
Le Sénat est composé de 61 sénateurs. Les vingt autres seront nommés par le président du Conseil des ministres.
Ces sénatoriales marquent l’une des dernières étapes dans la mise en place des institutions de la nouvelle constitution, promulguée le 6 mai 2024. FIN
Junior AUREL