La Place Toganou, au bord du Lac Togoville (à 65 km à l’est de Lomé/commune Vo 2), a été le théâtre de la deuxième édition du Festival « Toa’go », dont l’apothéose s’est déroulée, ce samedi 18 janvier 2025, en présence d’une flopée d’autorités locales, administratives, traditionnelles ainsi des représentations diplomatiques accréditées au Togo.
Organisée par la commune de Vo 2, en collaboration avec l’ambassade d’Égypte au Togo, la deuxième édition du Festival Toa’go, sous l’appui de la GIZ et d’autres partenaires, a été placée sous le thème : « Notre culture, un levier du développement ».
L’objectif de cette initiative culturelle, selon le maire de la Commune Vo 2, Gnavo Kokou Messan, est non seulement de mettre en lumière la diversité culturelle du Togo, mais aussi et surtout de permettre aux anciens de transmettre les richesses culturelles du terroir aux nouvelles générations.
Présent à l’apothéose, le préfet de Vo, Leguèdè Kokou Jérôme, n’a pas manqué de saluer l’organisation de ce festival qui, à en l’en croire, s’inscrit dans la droite ligne de la politique culturelle menée par le gouvernement togolais, sous l’impulsion du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
Plus loin, l’autorité centrale a émis le vœu de voir les prochaines éditions du Festival Toa’go devenir plus rassembleurs que les deux premières éditions.
« Nous osons espérer que les prochaines éditions soient plus grandioses que ce que nous avons tous vécu aujourd’hui et au cours de la première édition », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que : « Mon souhait est que le Togo puisse maintenir le cap dans la paix tant souhaitée par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé. La paix est toujours accompagnée du développement ».
« Ce festival est une leçon pour nous qui sommes des Africains, un appel à valoriser nos cultures. Nous avons perdu la valeur de nos us et coutumes, ce que nous savons faire, au profit des civilisations européennes. Il va falloir que nous puissions nous ressourcer », a martelé le préfet de Vo.
Une fête de la culture
À l’occasion de ce festival, toutes les filles et tous les fils de la préfecture du Vo se sont mobilisés autour des invités pour célébrer la culture et donner vie aux rites qui faisaient jadis la fierté de nos ancêtres dans une société de paix, de solidarité et d’harmonie.
Entre démonstrations de force mythiques à l’africaine, chants et danses des initiés, les organisateurs ont saisi la balle au bond, pour sensibiliser les populations sur la nécessité de conserver, protéger et valoriser le patrimoine culturel du Togo en général et celui de la préfecture de Vo en particulier.
Par ailleurs, le Festival Toa’go se veut également panafricain. Dans cette veine, les organisateurs ont donné une part belle à trois autres pays africains comme invités d’honneur. Il s’agit notamment de l’Egypte, du Gabon et du Burkina-Faso.
Les délégations de ces trois pays frères ne se sont pas fait prier pour montrer à la multitude de festivaliers présents à l’apothéose, l’étendue de leurs richesses culturelles.
Notons que le clou de cette apothéose a été la remise de prix aux différentes personnalités ayant contribué de diverses manières à donner vie au Festival Toa’go. Parmi cette pléthore de personnalités distinguées, on note la cheffe du gouvernement, Victoire Tomégah-Dogbè, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de Chefferie coutumière, Colonel Hodabalo Awaté, de la ministre de la communication, de la culture et des Médias, porte-parole du gouvernement, Yawa Kouigan, ainsi que plusieurs maires du Grand Lomé et de l’intérieur du pays. FIN
Gabriel BLIVI, de retour de Togoville