Jean-Marie Koffi Ewonoulé Tessi (ministre de l’accès universel aux soins) en tournée dans les formations sanitaires des différentes régions du pays, a noté avec satisfaction que « le programme Wezou est suffisamment consommé ».
Initié en 2021 par le chef de l’Etat, Wezou est un programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né. Il vise à accélérer la réduction des morbidités et des mortalités maternelles et néonatales.
La tournée du ministre vise à recueillir des informations sur la mise en œuvre du programme, afin de renforcer la stratégie. Dans plusieurs unités de soins périphériques visitées, le programme jouit d’une bonne mise en œuvre, ont relevé les responsables et prestataires de service de santé.
Depuis sa mise en œuvre, le programme Wezou a permis d’améliorer les performances des formations sanitaires, ce qui conduit à l’amélioration des indicateurs au fil des mois. Les unités de soins périphériques visitées enregistrent un nombre croissant de femmes enceintes, ont noté les responsables. Wezou a permis d’enrôler 660.820 femmes enceintes dont 387913 accouchement. Plus de 3 millions de prestations ont également été enregistrées.
Pour le ministre, le programme inspire confiance.
« On est à un niveau d’accouchement d’une cinquantaine le mois. Ailleurs, une quarantaine. A certains endroits, le niveau est à une moyenne parce qu’il y plusieurs formations sanitaires dans le même environnement. Mais l’engouement est le même, ce qui montre que les femmes de notre pays font confiance au programme que le chef de l’Etat a mis à leur disposition. La préoccupation majeur du chef de l’Etat est de faire en sorte qu’il n’y ait plus de décès pour une femme qui va donner la vie ».
Notons que le panier de soins a également connu une amélioration, prenant en compte les bilans, tel que la numération formule sanguine (NFS), le groupage sanguin et l’échographie.
Rappolons que le kit d’accouchement et les soins du nouveau-né sont gratuits. FIN
Ambroisine MEMEDE
