Accident/Effondrement pont-passerelle d’Agoè-Zongo : Le président Faure Gnassingbé exige une « commission d’enquête »

Le président Faure Gnassingbé

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a ordonné ce lundi, la mise en place d’une « commission d’enquête », suite à l’effondrement vendredi dernier, d’une partie du pont-passerelle d’Agoè-Zongo (Lomé), causé par un camion semi-remorque.

Huit personnes ont été tuées et trois autres grièvement blessées dans ce drame. L’accident est survenu quand le camion transportant une citerne de gaz surdimensionné en circulation dans le sens sud-nord, a percuté la plateforme supérieure de la passerelle-piéton Agoè-Zongo.

En s’effondrant sur la chaussée, la plateforme a écrasé le camion semi-remorque lui-même, ainsi qu’une voiture et deux tricycles affectés au transport de personnes roulant en sens inverse. Bilan : 8 morts, 3 blessés graves et d’importants dégâts matériels.

Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a « ordonné qu’une commission d’enquête soit mise en place pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident et situer les responsabilités administratives et contractuelles dans la construction de l’ouvrage, des garde-fous et autres installations de sécurité », souligne un communiqué du Conseil des ministres.

Le président de la République « a instruit le gouvernement de veiller à faire toute la lumière sur cet accident, et en particulier, en suivant avec attention les résultats de l’enquête ouverte par le Procureur de la République, afin que les responsabilités pénales soient clairement situées et reçoivent toutes les suites judiciaires appropriées ».

« Le dirigeant de la société propriétaire de la semi-remorque a été écouté par la police judiciaire et placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête. De même, les dirigeants des entreprises chargées de la construction de l’ouvrage et de ses accessoires ont également été convoqués et écoutés », souligne le gouvernement.

Le président Faure Gnassingbé a « donné des instructions pour que toutes les victimes et les familles concernées bénéficient d’un accompagnement adéquat de l’État, en tenant compte des circonstances de ce drame ». FIN

Junior AUREL