Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a adressé ce mardi, un « plaidoyer » au chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé pour la « libération des détenus en lien avec les manifestations d’août 2017 et d’autres affaires à caractère politique ».
Le plaidoyer est formulé à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, célébrée chaque année le 10 décembre en référence à l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948.
« Cette démarche vise à susciter la paix, la réconciliation et la consolation dans toutes les familles togolaises, en cette fin d’année 2024 qui s’annonce déjà. Pour le MMLK, le Togo doit se réconcilier avec toutes ses filles et tous ses fils, et un tel acte constituerait un pas significatif vers le renforcement de l’unité nationale, aspiration chère à notre mouvement », souligne un communiqué du MMLK.
Le Mouvement de Pasteur Edoh Komi « rappelle que les recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), consignées dans le livre blanc, demeurent une boussole essentielle pour bâtir un Togo apaisé et réconcilié. Elles représentent également une opportunité pour réaliser le rêve partagé par ceux qui ont lutté pour l’indépendance de notre pays : +Togo Chéri, l’Or de l’Humanité+ ».
« En cette journée symbolique », poursuit le communiqué, le MMLK « déplore que les droits fondamentaux – notamment le droit à la vie, à l’alimentation, à l’éducation, à la santé et aux libertés publiques – ne soient toujours pas garantis de manière effective au Togo ».
Par ailleurs, le MMLK « demande la levée des mesures restrictives qui limitent l’exercice des libertés publiques et fondamentales dans le pays ».
Rappelons que le MMLK est l’une des organisations de défense des droits de l’Homme très active au Togo. FIN
Junior AUREL