Le Togo et la société américaine Nano Nuclear Energy ont signé lundi, un accord pour la production d’électricité à base de microréacteurs nucléaires, cérémonie présidée par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé.
Cette technologie novatrice et prometteuse se présente comme une solution idéale pour renforcer la capacité de production électrique du Togo, répondant ainsi aux besoins énergétiques croissants du pays tout en minimisant les impacts environnementaux.
Le président de Cambridge Nuclear Energy Center (CNEC) s’est félicité de la signature de cet accord de partenariat.
« Très heureux d’être ici à Lomé pour lancer officiellement la relation entre la République Togolaise et Nano Nuclear Energy, qui est une force de systèmes de micro-réacteurs nucléaires », a déclaré M. Ian Farnan.
Notons qu’environ 70% de la population togolaise bénéficie de l’accès à l’électricité, principalement dans les centres urbains. Cependant, pour répondre à la croissance de la demande énergétique des populations et des entreprises industrielles, la diversification des sources d’énergie est cruciale.
À cet égard, les petits réacteurs modulaires (SMR) offrent une alternative modulable et progressive qui permettrait non seulement de satisfaire la demande énergétique croissante du pays, mais aussi de réduire la dépendance aux combustibles fossiles importés, tout en minimisant les impacts environnementaux.
Les petits réacteurs modulaires (SMR) représentent une avancée technologique majeure avec des caractéristiques de sûreté et de sécurité optimisées. Ils génèrent également peu de déchets comparativement aux réacteurs nucléaires traditionnels, s’inscrivant ainsi dans une démarche de durabilité. Leur intégration dans le mix énergétique togolais pourrait renforcer la résilience énergétique du pays tout en soutenant la croissance économique et la création d’emplois qualifiés.
Pour maximiser les bénéfices des SMR, le Togo envisage de développer les compétences nécessaires pour maîtriser ces technologies avancées et gérer les déchets de manière sûre et responsable.
La transparence et l’inclusion des populations locales et des parties prenantes seront essentielles pour assurer une acceptabilité sociale optimale du projet.
Pour accompagner cette dynamique, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a décidé la création de la « Togo Atomic Energy Commission » (TAEC), qui sera chargée de la promotion des applications pacifiques et civiles des Sciences et Technologies nucléaires.
De plus, l’élaboration d’un cadre juridique et réglementaire conforme aux normes internationales de sûreté et de sécurité est indispensable pour encadrer le développement et l’exploitation des SMR.
La coopération internationale et la mobilisation de financements adéquats joueront également un rôle clé dans la réalisation de ce projet ambitieux.
En explorant le potentiel des petits réacteurs modulaires (SMR), le Togo affirme sa volonté de s’engager résolument dans une transition énergétique durable et exemplaire.
En relevant les défis et en saisissant les opportunités offertes par les SMR, le Togo peut se positionner comme un modèle de développement énergétique responsable et inclusif en Afrique de l’Ouest. FIN
Savoir News/Présidence togolaise