L’Association Nouveau Visage pour l’Afrique (ANVA) anime depuis le 18 novembre et ce, jusqu’au 31 décembre 2024, des séances de sensibilisations sur la recherche de solutions aux problèmes d’extrémisme violent, de cohésion sociale et de lutte contre les VBG au profit des jeunes, femmes, hommes, et des leaders communautaires des cantons de Boadé, Cinkassé, Gnoaga, Goulougoussi, Korbongou, Louanga, Kantindi et Sanfatoute.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet «Engagement des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans la région des Savanes».
Le projet a bénéficié de l’appui financier de l’Agence Américaine pour le Développement International à travers le Programme Renforcement de la Paix et de la Stabilité en Afrique de l’Ouest (USAID PRPS).
Il vise à impliquer tous les acteurs des communes de Cinkassé 1 et de Tône 4 à la recherche des solutions pacifique de l’extrémisme violent et du terrorisme que subie la région des Savanes et principalement ces communes frontalières du Burkina-Faso.
Près de 4000 personnes hommes et femmes de 80 villages seront sensibilisés. L’objectif est d’informer et d’éduquer les jeunes, les femmes et leurs communautés à transformer positivement leurs comportements pour consolider la paix et la cohésion sociale, la prévention de PVE. C’est à travers des rencontres d’échanges et discussions inter actives entre les animateurs et les populations.
Les sujets suivants sont abordés : la cohabitation pacifique, la cohésion sociale, la gestion des conflits et l’extrémisme violent, les violences basées sur le genre.
Les participants qui auront le rôle de dupliquer auprès de leur communauté, sont outillés à travers des questions-réponses au cours de ces rencontres.
Il faut noter que depuis les attaques des groupes armés non étatiques de novembre 2021, la région des Savanes (extrême-nord du Togo) continue de subir de multiples attaques terroristes entraînant des pertes en vies humaines et des milliers de déplacés internes et externes.
Ces forts mouvements de populations accentuent des tensions dans les localités d’accueil entre communautés hôtes et communautés déplacées autour de l’accès et l’exploitation des ressources.
Les femmes et les jeunes sont les plus affectés par ces crises. On en registre des violences physiques, des mariages précoces/forcés, d’abus, d’exploitation, d’harcèlement sexuel. Par exemple, en 2022, trois Centre d’Ecoutes et de Conseils des violences basées sur le genre ou VBG ont reçu 365 femmes victimes des VBG et en 2023, elles étaient 705 victimes. FIN
De Dapaong, Julien SAMA