Vingt-cinq agents et responsables des Forces de Défenses et de Sécurité (FDS) ainsi que les autorités administratives et locales de la région des Savanes ont entamé ce jeudi à Dapaong (plus de 660 km au nord de Lomé), un atelier de formation sur la protection internationale des réfugiés, la coproduction de la sécurité et la promotion de la cohésion sociale.
Cet atelier de deux jours, est à l’actif du Programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS) en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR).
Il s’agit d’une deuxième phase de formation qui vient compléter la première tenue les 19 et 20 septembre portant le nombre de participants à 50 sur cette thématique.
L’objectif est de renforcer les capacités des FDS de la région des Savanes (Extrême-nord du Togo) sur les questions liées à la protection internationale des demandeurs d’asile et réfugiés sur le territoire, d’encourager les meilleures pratiques afin de prévenir toutes formes de violence, et d’encourager le vivre ensemble dans les communautés.
Spécifiquement, il s’agira d’outiller et sensibiliser les participants sur la protection internationale des réfugiés et sur le Système d’asile et de protection des personnes déplacées de force au Togo.
Il est aussi question de renforcer les compétences des FDS en matière de prévention et de gestion des violences de tout genre, en mettant en avant les bonnes pratiques internationales et les spécificités locales.
De faciliter les échanges d’expérience et de bonnes pratiques entre les FDS et les autorités locales afin de favoriser une meilleure coordination et collaboration en faveur de l’urgence, de la résilience et de la sécurité dans la région des Savanes.
Cinq modules sont au programme de cette formation : Etat des lieux du déplacement forcé au Togo, Concept de la protection internationale des réfugiés et des personnes déplacées internes, Système d’asile et Protection des réfugiés au Togo, Principes humanitaires/Violences Basées sur le Genre / Protection des enfants, PSEA et Inclusion socioéconomique des réfugiés dans la Communauté.
Notons qu’à ce jour, le Togo enregistre au total 49.607 déplacés dont 39.436 réfugiés et 10.171 déplacés internes. Les besoins estimés pour leur prise en charge tournent autour de 40,3 millions de dollars.
Ouvrant les travaux, le représentant du Gal. Dadja Manganawé (coordonnateur général du PURS) a indiqué qu’à travers cette formation, la coordination entend encourager la mise en place de mécanismes de dialogue et de médiation pour promouvoir le vivre-ensemble et la cohésion sociale entre les différentes communautés de la région des Savanes.
Selon lui, « cette formation vise à sensibiliser les FDS sur les droits des personnes déplacées de force et l’importance d’une coproduction de la sécurité afin d’encourager le vivre ensemble ».
Il a salué les actions déterminantes du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé et de son gouvernement en faveur de la sécurité, et l’accueil des réfugiés.
Le secrétaire général de la préfecture de Tône, Esso Pirénéwè, le représentant de la Représentante résidente d’UNHCR au Togo, les représentants du CNAR, du Plan International Togo et de CIPLEV ont pris part à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre. FIN
De Dapaong, Julien SAMA
