Le général Damehame Yark (ministre d’Etat, ministre des ressources halieutiques, animales et de la réglementation de la transhumance) a échangé avec tous les acteurs de la région des Savanes pour une transhumance apaisée et le renforcement du vivre ensemble.
Ces rencontres de sensibilisation s’inscrivent dans le cadre de la tournée nationale entreprise par le ministre d’Etat en vue d’une bonne gestion de la transhumance transfrontalière et nationale. Cette sensibilisation est initiée à l’endroit des préfets, des maires, des organisations de la société civile, des organisations des producteurs et éleveurs, les chefs traditionnels, des leaders communautaires et les Forces de défense et de sécurité (FDS) de la région.
L’objectif principal est de les sensibiliser sur la transhumance apaisée et de redynamiser les comités locaux de la transhumance dans toutes les préfectures. Il est question de prendre les mesures idoines pour prévenir et mieux gérer les conflits liés à la gestion de la transhumance en vue de préserver la paix sociale entre les communautés dans les différentes localités.
Au cours de ces échanges, le général Yark s’est appesanti sur le rôle de chaque acteur impliqué dans la transhumance. Il s’agit des éleveurs qui doivent respecter les couloirs mis en place pour le déplacement des troupeaux d’un point A à un point B. Des producteurs et propriétaires terriens, qui doivent jouer un franc jeu en faisant vite les récoltes et en libérant des parcelles pour le pâturage.
Quant aux forces de l’ordre et de sécurité (FDS) et les services compétents qui doivent faire le constat en cas de dévastation des biens, il leur a été demandé d’être impartiaux et objectifs en vue d’éviter des frustrations qui sont les principales causes des violences.
Les participants ont été aussi entretenus sur le respect des textes en vigueur sur la transhumance dans le pays, comment faire l’élevage intelligent avec des zones de pâturage aménagées, la production de fourrages, la collaboration avec les autorités locales et les FDS.
Selon le général Yark, il est mis en place une trentaine de sites sur toute l’étendue du territoire national pour servir de cantonnements et de campements des transhumants. Ces sites, a-t-il précisé, seront viabilisés par la construction des forages, des retenues d’eau pour les bœufs et des postes de vétérinaires.
« Le président de la république, dans sa quête permanente de la cohésion sociale, de la paix et du vivre ensemble entre nos populations a créé un ministère chargé des ressources halieutiques, animale et surtout de la réglementation de la transhumance. La transhumance ne doit pas être synonyme de violences, ni de mort et de destruction. Nous avons la mission de travailler dans ce sens », a martelé le ministre.
Notons que ces rencontres ont eu lieu dans les chefs-lieux des sept préfectures de la région des Savanes. FIN
De Dapaong, Julien SAMA