Togo : Hausse de 25% du prix plancher bord champ du soja

Le  prix plancher bord champ du soja pour la saison 2024-2025 est fixé à 250 F.CFA/kg, annonce faite vendredi dernier à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé) lors du lancement de la campagne de commercialisation du soja et de ses produits dérivés par le Conseil interprofessionnel de la filière soja au Togo (CIFS-Togo).

Pour la campagne 2023-2024, le prix était à 200 F.CFA/kg, soit une hausse de 25%. De façon consensuelle, le CIFS a pratiqué successivement de 2019 à 2023 les prix suivants : 189, 186, 205, 300 et 200 F.CFA. La production pour cette campagne est estimée à 200.000 tonnes.

« Nous nous sommes engagés à assurer une meilleure commercialisation qui prend en compte les intérêts de chaque groupe professionnel de la filière. Ainsi, nous avons organisé une concertation en amont afin de définir un prix plancher pour la vente bord champs de la graine de soja, en se basant sur les coûts d’exploitation de chaque acteur », a souligné Koriko Mounirou (président du conseil d’administration/ CIFS-Togo).

Prof. Kossivi Hounake (ministre délégué auprès du ministre du Commerce, de l’artisanat et de la consommation locale) a de son côté,  félicité les acteurs de la filière du soja pour les efforts consentis au quotidien pour la réussite de la campagne.

Il s’est surtout réjoui de la franche collaboration entre les acteurs, ce qui a permis de fixer de façon consensuelle le prix de kilogramme pour cette année. Il les a exhortés à redoubler d’efforts pour non seulement produire du soja bio, mais aussi pour faire de cette filière le poumon de l’économie nationale.

En rappel, le Togo est le premier pays exportateur du soja bio vers l’Union européenne dans le monde. Les exportations du pays ont connu une tendance à la hausse passant de 42.300 tonnes en 2019 à 51.000 en 2020 soit une croissance de 20,4%.

Le pays s’est doté il y a un an d’un nouveau plan stratégique quinquennal axé autour du développement de la transformation locale, la valorisation de l’exportation et le renforcement des ressources humaines. FIN

Chrystelle MENSAH (Source: www.agroclimatique.tg)