Le Sénégalais Guy Marius Sagna, député du parlement de la CEDEAO, a été agressé et blessé dimanche, lors d’une rencontre publique au siège de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP, regroupement de partis politiques de l’opposition et de la société civile).
D’autres personnes ont été également blessées, lors de cette rencontre organisée dans le cadre de la mission parlementaire du député Sagna par Kafui Adjamagbo Johnson, députée DMP à l’Assemblée nationale du Togo.
Cet acte a provoqué une avalanche de réactions de partis politiques de l’opposition, d’organisations de la société civile et de la presse. Le gouvernement sénégalais a également réagi.
Dans un communiqué, les Forces démocratiques pour la République (FDR) condamnent « avec la plus grande fermeté cet acte ignominieux qui avilie le Togo tout entier et demande à la CEDEAO de diligenter rapidement une enquête pour identifier les auteurs et leurs commanditaires afin que les sanctions qu’ils méritent leur soient infligées et d’aider le peuple togolais à sortir des griffes de la dictature qui l’étouffe et qui hypothèque dangereusement son développement ».
La DMP « condamne fermement cette agression (…) et exige une enquête indépendante, afin de traduire en justice les auteurs de cet acte ignoble ».
Le Patronat de la Presse togolaise (PPT) « condamne l’agression des journalistes sur un lieu de reportage (…) ».
Pour l’Alliance des Démocrates pour le Développement intégral (ADDI), « cet acte ne porte pas seulement atteinte à la sécurité des participants, mais a également des répercussions diplomatiques néfastes pour » pour le pays.
Ce parti invite le gouvernement à « assumer ses responsabilités en identifiant rapidement les auteurs et commanditaires de cet acte barbare afin qu’ils soient traduits en justice et subissent la rigueur de la loi ».
Lundi soir, la police nationale est montée au créneau, publiant les « premiers éléments » de son enquête.
VOICI L’INTEGRALITE DU COMMUNIQUE DE LA POLICE NATIONALE