9ème Congrès panafricain de Lomé : Les inscriptions officiellement ouvertes

Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères...

Les inscriptions pour le 9ème Congrès panafricain prévu du 29 octobre au 2 novembre 2024 à Lomé, ont été lancées lundi par le ministère des affaires étrangères, a annoncé le site dudit ministère.

Les conférences régionales organisées en prélude à cette grande rencontre, ont pris fin le 31 août dernier, avec les assises Bahia (Brésil), tenues du 29 au 31 Août. Au total six conférences régionales ont été organisées : Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Afrique de l’Est, Afrique australe, Afrique du Nord, région Diaspora.

Le 9e Congrès Panafricain de Lomé, activité phare de la Décennie 2021-2031 des racines africaines et des diasporas africaines déclarée par l’Union africaine se tiendra dans la capitale togolaise autour du thème : « Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir ».

Ce Congrès sera le quatrième sur le continent après ceux de Dar es Salam (Tanzanie), de Kampala (Ouganda) et de Johannesburg (Afrique du Sud). Les cinq premiers Congrès panafricains ont été tenus en dehors de l’Afrique (principalement en Europe, à l’exception du 4ème à New York).

L’événement destiné aux africains et afro descendants, est co-organisé par l’Union africaine et le gouvernement togolais, afin d’assurer la continuité politique et historique du mouvement panafricain.

Il sera donc focalisé sur le recentrage de l’Afrique au sein des instances de gouvernance internationales contemporaines. Près de 1250 participants en provenance de tous les continents sont attendus à Lomé dans le cadre de cet évènement. 

Ce congrès sera l’opportunité privilégiée pour les africains vivants sur le continent, la diaspora et les afro-descendants de se retrouver et d’échanger. Il permettra également d’inventer des solutions innovantes et pertinentes destinées à améliorer la participation et la représentativité de l’Afrique dans la gouvernance mondiale ainsi que son implication dans les nécessaires réformes des institutions internationales.

Les discussions porteront sur l’éducation, l’entreprenariat et le climat, la culture, d’identité, de mémoire, des médias. FIN

Junior AUREL