« Le lait maternel est le premier et meilleur aliment pour le nourrisson mais bien plus encore, il est le premier vaccin« , a dit Dr Siméon Nanama (Conseiller régional en nutrition au Bureau du Fonds Nations unies pour l’Enfance /UNICEF).
Dr Siméon Nanama (Conseiller régional en nutrition au bureau du Fonds Nations unies pour l’Enfance /UNICEF) a entretenu les membres du réseau des médias pour la promotion de la santé et de l’environnement (Remapsen) sur l’allaitement maternel et premiers aliments pour une bonne nutrition des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cette rencontre tenue le 30 juillet, s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, qui s’étend du 1er au 7 août, de chaque année. Elle a été l’occasion pour l’Expert des questions de nutrition, d’édifier les journalistes sur la valeur du lait maternel. Il a déploré le faible taux d’allaitement exclusif en AOC et appelé les gouvernants à en faire une promotion renforcée.
L’allaitement maternel est l’un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé et d’assurer la survie de l’enfant. Mais, moins de la moitié des nourrissons sont allaités exclusivement au sein pendant les six premiers mois de la vie comme cela est recommandé par l’OMS.
« Le lait maternel est le premier et meilleur aliment pour le nourrisson mais bien plus encore, il est le premier vaccin », a dit Dr Siméon Nanama (Conseiller régional en nutrition au bureau du Fonds Nations unies pour l’Enfance /UNICEF).
Il a cité les qualités du lait maternel et appelé à adopter ces gestes basiques qui permettent au nourrisson de profiter pleinement de sa nourriture, et dans de meilleures conditions : comment tenir la tête du nouveau-né, pourquoi allaiter exclusivement au sein et pendant combien de temps, …
« Le lait maternel, c’est aussi amour et le réconfort. Il fournit une alimentation idéale, favorise un développement cognitif et physique optimal puis réduit le risque de maladies mortelles comme la diarrhée et les infections respiratoires du nourrisson pendant les six premiers mois de sa vie », a-t-il souligné, appelant à faire fi des fausses informations qui circulent sur les réseaux sociaux et mettent en cause la qualité du lait maternel.
Malgré son efficacité et son caractère très économique, l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois du bébé est une pratique insuffisamment adoptée dans la région. Les gouvernements avaient décidé d’affecter 4% de leur budget aux programmes de nutrition et de sécurité alimentaire dans leur pays, une promesse dont la réalisation permettrait d’améliorer les pratiques liées à l’allaitement maternel et augmenterait les changes de survie de l’enfant dans la région. Mais sa réalisation n’est toujours pas effective.
« La cible établie par l’OMS est de porter le taux d’allaitement exclusif à plus de 50 % et progresser vers la cible des ODD. Mais l’Afrique de l’Ouest et du Centre enregistre un taux d’allaitement exclusif de 37% ce qui est bien en deçà de la cible. Cela doit interpeller les Etats de la région pour relever ce défi car, le lait maternel est unique », a-t-il souligné, ajoutant que dix pays sont toutefois à un niveau d’allaitement maternel exclusif, ce qui est une avancée notable.
Rappelons que la semaine mondiale de l’allaitement maternel s’étend du 1er au 7 août de chaque année. Elle est organisée depuis 1992 par l’UNICEF et ses partenaires dans 120 pays. L’événement a pour but, de promouvoir et d’encourager l’allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois du nourrisson. Un seul but : « La survie de l’enfant ». FIN
Ambroisine MEMEDE