Amy Wilson-Hardy, une des joueuses cadres de l’équipe britannique de rugby à VII a quitté le tournoi des Jeux olympiques après la divulgation d’une photo sur les réseaux sociaux.
La photo où elle apparaît le visage recouvert de noir, initialement envoyée dans une conversation privée sur l’application de messagerie WhatsApp, a été rendue publique par les médias britanniques lundi soir. Le Comité olympique britannique a annoncé l’ouverture d’une enquête interne.
La joueuse de 32 ans était absente du groupe britannique battu par la Chine lors d’un match de classement au Stade de France mardi, l’encadrement évoquant des «raisons médicales».
La capitaine Emma Uren a dit ne pas en savoir beaucoup au sujet des accusations visant sa partenaire: «On ne nous en a pas dit beaucoup à ce propos parce qu’on sait qu’il faut qu’on se concentre sur le jeu et le tournoi», a-t-elle expliqué, précisant que les téléphones avaient été bannis au sein de l’effectif.
«C’est quand même une surprise quand quelque chose comme ça surgit au milieu d’un tournoi olympique», a-t-elle concédé. Le «blackface» évoque les «minstrel shows» nés dans la première partie du XIXe siècle aux Etats-Unis, des spectacles pendant lesquels des Blancs se noircissaient le visage pour se moquer des Noirs.
Les Britanniques se sont inclinées en quart de finale lundi, battues par les Etats-Unis 17-7.
Source : Afp