Des experts nationaux et internationaux, des représentants des structures et ministères impliqués dans le système de contrôle et de surveillance de la qualité des aliments, étaient en atelier de quatre jours (19 au 22 juin) Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) pour des échanges d’expériences sur les meilleures pratiques et techniques de contrôle de l’iode, le fer et de la vitamine A dans les aliments fortifiés au Togo.
C’est une initiative de l’ONG Catholic Relief Services (CRS) avec l’appui de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et l’accompagnement de la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) et la GIZ à travers le projet LSFF « Large-Scale Food Fortification= Enrichissement alimentaire à grande échelle ».
Objectif principal visé : renforcer les capacités des structures de réglementation sur le système de contrôle et de suivi réglementaire ainsi que l’utilisation pratique de tests rapides pour l’analyse de l’iode, du fer et de la vitamine A dans les aliments enrichis.
Les acteurs des différentes structures et ministères impliqués dans le système de contrôle et de surveillance de la qualité des aliments ont été formés à l’utilisation pratique des appareils iCheck pour l’analyse rapide des micronutriments dans les aliments enrichis.
Ils ont également pris connaissance du cadre réglementaire et législatif en matière de fortification des aliments ainsi que l’état des lieux des contrôles des aliments fortifiés au Togo.
Les différentes structures impliquées dans le contrôle et la surveillance de la qualité des aliments ont été équipés en appareils d’analyse rapide iCheck Iodine, iCheck Chroma 3 et iCheck Iron.
Dans son intervention, Dr. Bouraïma Mouawiyatou (chef division de la Nutrition au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique) a invité les agents contrôleurs à bien faire ce travail de contrôle au niveau des postes frontaliers terrestres, du port et de l’aéroport ainsi que sur les marchés.
Il les a exhortés à mieux maîtriser les techniques de contrôle de ces vitamines et sels minéraux dans ces aliments précités et à transmettre les compétences reçues à ceux qui n’ont pas suivi cette formation.
De son côté, Lawson Latevi (directeur pays de l’ONG CRS au Togo) a appelé les participants au respect des normes en matière d’enrichissement des produits, à la maîtrise des techniques d’enrichissement, de l’outil utilisé pour détecter le taux de ces éléments nutritifs dans les aliments.
En respectant ces normes, les aliments à consommer notamment l’huile et la farine de blé ainsi que le sel, seront enrichis pour combler les besoins nutritionnels de la population et contribuer à la réduction des carences en micronutriments habituellement constatés, a-t-il précisé.
Notons que la fortification des aliments en micronutriments est une stratégie clé pour lutter contre les carences en éléments nutritifs essentiels, qui peuvent entraîner des conséquences néfastes sur la santé, en particulier chez les enfants et les femmes enceintes. FIN
De Kpalimé, Alex Edouh