Le gouvernement togolais et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont lancé ce mardi à Lomé, le Rapport sur le Développement Humain (RDH) 2023-2024, qui a révélé des progrès enregistrés par le Togo.
Cette cérémonie fait suite à celle organisée au niveau mondial le 13 mars 2024 par le PNUD.
Selon le rapport, l’indice de développement humain (IDH) du Togo est passé de 0,539 en 2021-2022 en 0,547 en 2023-2024, classant le pays 163ème sur 193 pays. Le Togo enregistre donc pour la 5ème année consécutive, des progrès en ce qui concerne l’IDH et pour le rapport 2023-2024, le pays est le premier dans l’espace UEMOA et 4e dans la CEDEAO.
Autre élément important : la tendance de la performance économique facilitée par la résilience du pays grâce aux efforts du gouvernement, a contribué à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Ainsi, l’espérance de vie à la naissance est maintenue à 61,6 ans de même qu’en 2021-2022.
Le revenu national brut par habitant a également connu une hausse passant de 2.167 dollars en 2021-2022 à 2.214 dollars pour 2023-2024.
Dans son intervention, Mme Sandra Ablamba Johnson (ministre, secrétaire général de la présidence de la République) a exprimé ses sincères remerciements aux partenaires techniques et financiers, aux acteurs du secteur privé et de la société civile et à tous les acteurs, qui de près ou de loin, œuvrent aux côtés du gouvernement dans ses efforts d’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables.
« Ce nouveau rapport examine de manière approfondie, les enjeux du changement climatique, de la paix et de la sécurité et plaide en faveur d’une nouvelle approche des biens publics mondiaux à travers une étude établie des différences de polarisation. De façon minutieuse, il établit les raisons pour lesquelles la polarisation s’accroît, la manière dont est créé le blocage de l’action collective et dans quelle mesure il faut repenser la coopération pour sortir de l’impasse », a-t-elle déclaré.
« Notre pays, sous le leadership du chef de l’Etat, a fait le choix d’un développement centré sur l’humain. On n’a pas fait le choix d’un développement centré sur la croissance avec le minerai où les gens se tiraillent, mais on a fait le choix de centrer notre développement sur l’humain », a-t-elle ajouté.
Si le cap de ces progrès est maintenu, le Togo pourra franchir la barre du seuil moyen de développement qui est de 0,550.
Intitulé « Sortir de l’impasse : Repenser la coopération dans un monde polarisé », le rapport indique à l’échelle mondial qu’il y a une perte irréversible dans le développement humain qui risque d’être permanente avec la croissance des inégalités et de la détresse.
« Nous devons reconnaître que nous avons désormais accès à de nouveaux mécanismes financiers, des technologies extraordinaires et notre plus grand atout : l’ingéniosité humaine et notre capacité de coopération. Ce rapport est un cri de ralliement : nous pouvons et devons faire mieux. Il trace les voies à suivre et invite à un dialogue inclusif et mondial sur la manière de réinventer la coopération au service du bien-être des peuples et des communautés », a indiqué Mme Binta Sanneh (représentante résidente du PNUD au Togo).
Rappelons que le rapport sur le développement humain publié depuis 1990 par le PNUD, est l’une des contributions phares de l’agence onusienne aux débats sur les problématiques de développement dans le monde.
Le document dresse à travers un thème central, l’état des lieux des dimensions multisectorielles, en mettant en lumière les défis qui entravent le développement humain durable. FIN
Chrystelle MENSAH
Le gouvernement togolais et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont lancé ce mardi à Lomé, le Rapport sur le Développement Humain (RDH) 2023-2024, qui a révélé des progrès enregistrés par le Togo.
Cette cérémonie fait suite à celle organisée au niveau mondial le 13 mars 2024 par le PNUD.
Selon le rapport, l’indice de développement humain (IDH) du Togo est passé de 0,539 en 2021-2022 en 0,547 en 2023-2024, classant le pays 163ème sur 193 pays. Le Togo enregistre donc pour la 5ème année consécutive, des progrès en ce qui concerne l’IDH et pour le rapport 2023-2024, le pays est le premier dans l’espace UEMOA et 4e dans la CEDEAO.
Autre élément important : la tendance de la performance économique facilitée par la résilience du pays grâce aux efforts du gouvernement, a contribué à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Ainsi, l’espérance de vie à la naissance est maintenue à 61,6 ans de même qu’en 2021-2022.
Le revenu national brut par habitant a également connu une hausse passant de 2.167 dollars en 2021-2022 à 2.214 dollars pour 2023-2024.
Dans son intervention, Mme Sandra Ablamba Johnson (ministre, secrétaire général de la présidence de la République) a exprimé ses sincères remerciements aux partenaires techniques et financiers, aux acteurs du secteur privé et de la société civile et à tous les acteurs, qui de près ou de loin, œuvrent aux côtés du gouvernement dans ses efforts d’amélioration des conditions de vie des populations les plus vulnérables.
« Ce nouveau rapport examine de manière approfondie, les enjeux du changement climatique, de la paix et de la sécurité et plaide en faveur d’une nouvelle approche des biens publics mondiaux à travers une étude établie des différences de polarisation. De façon minutieuse, il établit les raisons pour lesquelles la polarisation s’accroît, la manière dont est créé le blocage de l’action collective et dans quelle mesure il faut repenser la coopération pour sortir de l’impasse », a-t-elle déclaré.
« Notre pays, sous le leadership du chef de l’Etat, a fait le choix d’un développement centré sur l’humain. On n’a pas fait le choix d’un développement centré sur la croissance avec le minerai où les gens se tiraillent, mais on a fait le choix de centrer notre développement sur l’humain », a-t-elle ajouté.
Si le cap de ces progrès est maintenu, le Togo pourra franchir la barre du seuil moyen de développement qui est de 0,550.
Intitulé « Sortir de l’impasse : Repenser la coopération dans un monde polarisé », le rapport indique à l’échelle mondial qu’il y a une perte irréversible dans le développement humain qui risque d’être permanente avec la croissance des inégalités et de la détresse.
« Nous devons reconnaître que nous avons désormais accès à de nouveaux mécanismes financiers, des technologies extraordinaires et notre plus grand atout : l’ingéniosité humaine et notre capacité de coopération. Ce rapport est un cri de ralliement : nous pouvons et devons faire mieux. Il trace les voies à suivre et invite à un dialogue inclusif et mondial sur la manière de réinventer la coopération au service du bien-être des peuples et des communautés », a indiqué Mme Binta Sanneh (représentante résidente du PNUD au Togo).
Rappelons que le rapport sur le développement humain publié depuis 1990 par le PNUD, est l’une des contributions phares de l’agence onusienne aux débats sur les problématiques de développement dans le monde.
Le document dresse à travers un thème central, l’état des lieux des dimensions multisectorielles, en mettant en lumière les défis qui entravent le développement humain durable. FIN
Chrystelle MENSAH