Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a encouragé les gouvernements africains à investir davantage pour assurer une éducation de qualité aux enfants du continent, appel lancé dans le cadre de la célébration de la Journée de l’enfant africain.
La journée de l’enfant africain a été instituée depuis le 16 juin 1991 par l’Organisation de l’unité africaine, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud) par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976. Elle est l’occasion de rappeler l’importance de soutenir tous les enfants, de se mobiliser pour défendre le respect des droits et de la dignité de chacun d’entre eux.
A l’approche de cette célébration – dimanche prochain – dont le thème cette année est « L’éducation pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue », l’UNICEF publie de nouvelles analyses sur le financement de l’éducation qui montrent que en dépit des améliorations notées, la plupart des pays africains doivent accélérer les efforts pour atteindre leur engagement d’allouer au moins 15 à 20 % de leur dépenses publiques à l’éducation, comme le recommande le cadre d’action pour les Objectifs de développement durable pour l’éducation.
Neuf de 49 pays africains – moins d’un sur 5 – ont consacré 20 % ou plus de leurs dépenses publiques à l’éducation, tandis que 24 pays se sont engagés à consacrer au moins 15 % de leur budget national à l’éducation et que six pays ont consacré moins de 10 % de leur budget national à l’éducation, souligne l’UNICEF dans un communiqué.
« L’éducation est essentielle pour développer le capital humain nécessaire à la prospérité du continent. Le financement de l’éducation est un problème majeur sur le continent africain, laissant des millions d’enfants dans l’incapacité d’acquérir les compétences fondamentales nécessaires à leur prospérité future et à celle de leur pays », précise l’agence onusienne.
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