Le délai minimum de franchise des conteneurs en transit pour le Niger est désormais de 40 jours au port de Lomé, a annoncé le ministre togolais de l’économie maritime, Edem Kokou Tengue.
«Les lignes maritimes peuvent, en fonction de leurs politiques tarifaires, appliquer un délai de franchise supérieur à 40 jours, dans le respect des règles de concurrence en la matière», a-t-il précisé.
Cette mesure fait suite à une réunion de travail entre les autorités portuaires et divers du secteur des transports du Burkina-Faso, du Mali et du Niger.
La décision entre en vigueur à compter du 1er juin 2024 et s’inscrit dans le cadre des réformes en cours dans le secteur maritime en vue de permettre à certains pays de l’hinterland de bien mener leurs activités.
Pour rendre davantage compétitif le secteur portuaire qui, malgré la pandémie (covid-19), a enregistré de bonnes performances en 2021, l’Etat togolais s’est fixé des challenges. Il s’agira d’ici les trois prochaines années, de porter le nombre de containers actuellement de 1,5 à 3 millions, et réduire de 30% le temps moyen passé au port autonome de Lomé.
L’autre défi à relever : atteindre les 25 millions de marchandises transitant par le port en 2025. En 2020, le chiffre était de 23 millions.
Rappelons que le Port de Lomé – seul port en eau profonde de la côte ouest africaine pouvant accueillir des navires à fort tirant d’eau – a connu ces 10 dernières années, une mutation progressive de ses infrastructures, qui s’affichent, aujourd’hui, comme les plus modernes de la sous-région ouest africaine et faisant partie des meilleurs au plan continental. Cette performance est la résultante d’une volonté politique affirmée, qui a su allier discrétion et efficacité dans sa stratégie d’attrait de capitaux à travers les Partenariats Publics/Privés. FIN
Edem Etonam EKUE