Une centaine de journalistes membres du Réseau des médias pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) se sont retrouvés dans le cadre de leur traditionnelle réunion en ligne pour en savoir plus sur l’application des lois sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que la planification familiale (SR/PF) en Afrique de l’Ouest et du centre.
La rencontre, présidée par Bamba Youssouf (Président du REMAPSEN), a permis aux experts invités, d’apporter des explications sur la notion de santé, sexuelle et reproductive, ainsi que la planification familiale et ses avantages. Ils ont fait le point sur l’utilisation des méthodes modernes de planification, etc.
Etaient en ligne, Dr Asmani Chilanga, Conseiller régional chargé de programme et politique de planification familiale au bureau régional de l’UNFPA, Dr Djénébou Diallo (Responsable Sénior du plaidoyer à l’unité de coordination du Partenarat de Ouagadougou (UCPO). Pr Mélanie Tia (Présidente de l’oNG Women in Global Health de Côte d’Ivoire) était également connectée. La session a été modérée par Boureima Sanga, membre du conseil d’administration, chargé de la SR/PF au sein du réseau.
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité, indique l’organisation mondiale de la santé, dans l’une de ses publications. Cette définition est également applicable à tous les volets de la sexualité et de la reproduction, souligne Dr Asmani Chilanga.
« La santé sexuelle et reproductive est un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social lié à tous les aspects de la sexualité, de la reproduction et ça ne consiste pas seulement en une absence de maladie, disfonctionnement ou infirmité. La santé et les droits de reproduction sont essentiels pour le bien-être de tout le monde, et il y a des avantages à investir dans ce domaine« , a-t-il souligné.
Notons que la planification familiale fait partie des services liés à la santé de la reproduction. Et selon Dr Diallo, l’accès à des services de planification familiale de qualité est important pour améliorer la vie des jeunes en Afrique de l’Ouest.
« Des études ont montré qu’aujourd’hui, la PF n’est pas seulement pour limiter les naissances, mais si nous voulons atteindre un développement durable, il faut mettre en avant la planification familiale pour faciliter l’accès aux services des femmes et des filles », a expliqué Dr Diallo.
Et c’est ce que vise le Partenariat de Ouagadougou : « Une Afrique de l’Ouest francophone où un accès facile à la planification familiale de qualité sauve et améliore la vie des femmes et des jeunes et sert de catalyseur pour un développement durable pour tous ».
Lancé en février 2011 par les neuf gouvernements des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, il vise l’accélération des progrès de l’utilisation des services de planification familiale au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Togo. FIN
Ambroisine MEMEDE