Les responsables de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie (FIDEMO) ont présenté mardi ladite Fondation, aux acteurs de la société civile togolaise, afin de contribuer à la réflexion sur la démocratie endogène.
Cette rencontre fait suite à un séminaire de deux jours qui s’est déroulé à Lomé sur la « Gouvernance inclusive et Démocratie Rurale ».
Selon Dr Jean-Marc Segoun (Directeur des opérations et programmes de la FIDEMO), cette rencontre a permis de présenter officiellement la fondation aux acteurs de la société civile togolaise, de montrer les programmes, les leviers, la méthodologie, le champ d’action, les défis et la volonté de la fondation de s’ouvrir à des acteurs aux profils variés et de collaborer afin d’être ensemble et de co-construire.
« La FIDEMO a trois laboratoires en Afrique centrale (qui couvre les pays du bassin du Congo), en Afrique de l’ouest (qui couvre les pays de l’Afrique de l’Ouest et la Méditerranée), un troisième autre laboratoire (pour la diaspora à Marseille). Nous envisageons d’ouvrir deux autres laboratoires dans le monde lusophone et anglophone », a-t-il laissé entendre.
« Ces laboratoires sont des espaces de réflexion. Nos leviers sont la production de la réflexion, la capacitation de la jeunesse, la co-construction d’outils pédagogiques de réflexion et l’accompagnement des acteurs de la société civile. Nous sommes une organisation panafricaine dont l’objectif est de contribuer à la réflexion sur la démocratie endogène. L’idée, c’est de démocratiser le savoir », a-t-il indiqué.
Faisant cas de la démocratie endogène, Dr Segoun a fait savoir que, c’est une démocratie locale, qui puise ses sources dans le savoir ancestral, les cosmogonies africaines.
« C’est une démocratie qui s’inspire de nos valeurs et traditions africaines afin de rythmer nos sociétés. L’idée, c’est de retourner aux sources, de voir comment nous arrivons à fouiller dans nos réservoirs de valeurs, de traditions, afin de pouvoir alimenter nos sociétés dites modernes », a-t-il ajouté.
M. Sena Adessou (Secrétaire général d’INADES-Formation) a, pour sa part, affirmé qu’Aujourd’hui, lorsqu’on analyse la notion de démocratie, on se rend compte qu’elle reste « figée au lieu d’être dynamique ».
« Et c’est ce caractère dynamique qu’on veut imprimer en allant se nourrir de ce qui se fait déjà au niveau de nos terroirs en milieu rural et communautaire pour exhumer les expériences semblent assez porteurs », a-t-il précisé.
Notons que la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie (FIDEMO) est une organisation panafricaine dont le siège est à Johannesburg (Afrique du Sud). FIN
Bernadette AYIBE