L’Alliance nationale pour le changement (ANC) et les Forces Démocratiques pour la République (FDR), deux partis de l’opposition togolaise, ont exigé une « sérieuse » et « véritablement indépendante » en vue de faire la lumière sur l’incendie qui a ravagé le marché d’Agoè-Assiyéyé.
Tout a brûlé dans cet important marché de la capitale togolaise, dans la nuit du jeudi 21 décembre. Aucune perte en vie humaine, mais les dégâts sont importants. La gendarme a aussitôt ouvert une « enquête pour élucider les circonstances » de cet incendie.
Dans un communiqué rendu public, l’ANC « dénonce fermement les exactions et outrances des forces de l’ordre sur les sites du marché d’Agoè-Assiyéyé les jours précédant le drame, une situation qui a créé un climat de mécontentement et de rupture totale de confiance avec les revendeuses du marché ».
Ce parti politique exige la mise en place d’une « commission d’enquête véritablement indépendante et crédible en vue de faire toute la lumière sur les circonstances de cette nouvelle catastrophe, situer clairement les responsabilités avant, pendant et après l’incendie, afin que toutes les négligences soient sanctionnées et que tous les délinquants identifiés soient traduits devant les tribunaux pour répondre de leurs actes ».
De son côté, parti FDR exhorte le gouvernement à « diligenter cette fois-ci et dans les plus brefs délais, une enquête sérieuse pour déterminer les causes réelles de ce énième incendie et de prendre toutes les mesures qui s’imposent afin que nos marchés soient désormais à l’abri de ces incendies à répétition qui détruisent notre économie ».
Rappelons que le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a reçu une délégation des femmes revendeuses de ce marché.
Le président de la République a « exprimé sa solidarité et celle de toute la nation aux victimes de ce sinistre qui intervient à une période de forte activité commerciale, à la veille des fêtes de fin d’année ».
Le gouvernement met les bouchées doubles, afin d’accompagner les commerçantes et commerçants de ce marché. Des discussions ont été menées avec des responsables des Institutions des micro-finances et des vendeurs-grossistes, afin de leur accorder des facilités pour qu’ils reprennent leurs activités. De nouveaux sites ont été également identifiés pour les relocaliser. FIN
Bernadette AYIBE/Rédaction