Le Togo a enregistré la plus forte progression en 2022 en Afrique, indique le rapport 2023 de la Banque mondiale sur l’Evaluation des politiques et institutions nationales pour l’Afrique (CPIA 2023) rendu public en septembre dernier.
Le pays a réalisé un score qui s’établit à 3,7 points, souligne le rapport, une note au-dessus de la moyenne des pays de la région ouest africaine et de la moyenne globale des 39 pays de l’Afrique subsaharienne, fixée à 3,2 par l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale.
Les réformes économiques et institutionnelles significatives initiées par le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé placent ainsi le Togo dans le top cinq des pays africains qui promeuvent la bonne gouvernance économique.
L’Évaluation des politiques et des institutions (CPIA) en Afrique est un outil de diagnostic annuel destiné aux pays d’Afrique subsaharienne qui peuvent bénéficier des financements de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète.
Établi sur une période allant de janvier à décembre 2022, le rapport CPIA 2023 jauge la qualité des structures politiques et institutionnelles nationales, et leur capacité à soutenir une croissance durable et à réduire la pauvreté.
– Short list –
Avec cette nouvelle performance, le Togo intègre la Short list des cinq pays africains les plus réformateurs en matière de gouvernance et occupe la 3ème place en Afrique de l’ouest et du centre, dans la même catégorie.
Le pays s’est surtout montré performant dans l’évaluation de la gestion économique avec un score de 3,8. Des résultats considérables ont été également obtenus en matière de politiques structurelles, d’inclusion sociale et d’équité.
Le résultat global du Togo n’est que le fruit de l’efficacité de la vision du Président de la République déclinée dans la Feuille de route gouvernementale Togo 2025.
Ce progrès aura des impacts considérables sur le partenariat entre le Togo et l’institution de Bretton Woods.
« L’amélioration du score CPIA du Togo à 3,7 points a des implications positives sur plusieurs fronts. En premier lieu, ce score optimisé, ouvre la voie à un accès accru aux financements internationaux, notamment de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale », a souligné Mme Sandra Ablamba Johnson (ministre, secrétaire générale de la présidence de la République).
Ces fonds, a-t-elle précisé, « peuvent être essentiels pour catalyser d’autres formes d’investissements et financer des projets de développement d’envergure ».
-Une augmentation notable –
Le portefeuille d’engagements de la Banque mondiale au Togo a connu une augmentation notable. Ces dernières années, les ressources ont dépassé le seuil symbolique du milliard de dollars pour s’établir à plus de 1134,63 millions de dollars.
Par ailleurs, ces performances contribuent à renforcer la crédibilité internationale du Togo et à attirer davantage les investissements directs étrangers dans le pays.
Notons que l’évaluation des politiques et institutions en Afrique (CPIA) est un outil de diagnostic annuel de la qualité des structures politiques et institutionnelles nationales des pays d’Afrique subsaharienne ainsi que leur capacité à soutenir une croissance durable et inclusive.
Les pays sont notés sur une échelle de 1 (note la plus faible) à 6 (note la plus élevée) pour 16 indicateurs regroupés dans quatre catégories : gestion économique ; politiques structurelles ; politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité ; gestion du secteur public et institutions.
L’objectif est de renseigner les pouvoirs publics sur l’impact des efforts déployés pour soutenir la croissance et lutter contre la pauvreté. La note globale obtenue sert aussi à déterminer le volume des prêts concessionnels et des dons que la Banque mondiale accorde aux pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne. Le rapport porte sur 39 pays admis à recevoir l’aide de l’IDA. FIN
Savoir News/Présidence togolaise