Me Djovi Gally a affirmé mardi lors d’une conférence de presse, avoir seulement démissionné de son poste de conseiller au sein de l’Union des Forces de Changement (UFC, opposition), mais qu’il reste toujours militant de ce parti.
« L’accord signé entre l’UFC et le RPT le 26 mai 2010 contient certains points dont la participation au gouvernement, la gestion des entreprises publiques et des ambassades. Tout ceci devait être associé avec les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Je n’ai pas été pas d’accord quand certains responsables du parti vont déclarer sur des médias qu’il faut d’abord aller aux élections avant de discuter des réformes. C’est pour cela que j’ai démissionné de mes fonctions de ce parti. Mais je reste simple militant de l’UFC », a déclaré ME Gally.
Selon lui, sa démission est surtout liée une « divergences politiques fondamentales sur l’évaluation de l’accord de mai 2010 entre l’UFC et le RPT, car cet accord ne dit pas qu’il faut aller aux élections avant les réformes institutionnelles et constitutionnelles ».
« Il y a une urgence en ce qui concerne les réformes constitutionnelles, surtout pour l’apaisement du climat politique et social. Il faut surtout un dialogue franc et sincère avec l’ensemble des leaders politiques et les acteurs de la société civile », a précisé Me Djovi Gally, également président de l’Association pour la promotion de l’Etat de droit (APED).
Il n’a pas manqué de se prononcer sur les manifestations du Collectif « Sauvons le Togo » (CST): « les revendications sont conformes à mes convictions ».
« Je ne suis pas venu à la politique pas opportuniste, mais par conviction. Et le jour où il y aura alternance dans ce pays, je dirai que j’ai réalisé le bon combat. Je ne dis pas que je serai au CST, mais les revendications sont conformes à mes convictions », a-t-il souligné. FIN
Nicolas KOFFIGAN
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