La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication a, dans un communiqué publié ce mercredi, lancé un avertissement sévère à l’endroit des pirates de programmes audiovisuels en mettant en lumière l’illégalité de cet acte.
« La diffusion publique, sur toute l’étendue du territoire national, de programmes audiovisuels, nationaux et étrangers, par tout moyen technique (hertzien, satellite, radio, internet) est subordonnée à une autorisation de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication », précise les premières lignes du communiqué.
Cet avertissement vient à point nommé décourager le piratage de productions nationales et internationales qui impacte négativement les producteurs de contenus et l’économie nationale.
En effet, le piratage, précise le communiqué, « prive les producteurs et les ayants-droits de leurs moyens d’existence, les diffuseurs autorisés de moyens d’exploitation, l’Etat de ressources financières et la production culturelle nationale de moyens de son développement ».
Vu l’urgence de la question, le Président de la HAAC met en garde contre les poursuites judiciaires les auteurs de cette pratique frauduleuse. Il les invite à « y mettre fin, sans délai ».
« En tout état de cause, des dispositions techniques et juridiques seront prises, non seulement pour identifier tout contrevenant, mais encore et surtout, pour interrompre toute diffusion pirate et traduire son auteur devant les juridictions », a assuré la HAAC de Pitalounani Telou.
Rappelons que la HAAC est l’une des institutions de la République togolaise. Elle a pour mission de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la presse et des autres moyens de communication de masse.
Elle veille également au respect de la déontologie en matière d’information, de communication et à l’accès équitable des partis politiques et des associations aux moyens officiels d’information et de communication. FIN
Jean-Baptiste TAKOUMA