Démarrés depuis le 11 juillet dernier, les travaux de la XVIe université des notaires d’Afrique ont pris fin vendredi dans la capitale togolaise, les participants bien « outillés en pratique et en théorie »
Placée sous le thème: « Les régimes matrimoniaux en Afrique », cette rencontre est initiée par la Chambre nationale des notaires du Togo.
La XVIe université des notaires d’Afrique a pour objectif d’outiller les notaires d’Afrique et d’ailleurs, en formations de haut niveau sur des thématiques relatives à la profession, afin de leur permettre de répondre avec professionnalisme aux besoins de l’usager du droit.
« Nous ressortons des travaux de la XVIe université du notariat d’Afrique très outillés tant en théorie qu’en pratique. En effet, la richesse des communications et la qualité des contributions ont permis de formuler un certain nombre de recommandations dont la mise en œuvre nous permettra d’améliorer nos prestations, de renforcer notre rôle primordial dans l’arsenal juridique de nos pays et d’œuvrer avec plus de solidarité et de conservation à la valorisation de la confiance que l’État place en nous », a laissé entendre Me Yaovi Agbo (Représentant du président du comité d’organisation).
Six grandes thématiques ont meublé les assises de Lomé : « les régimes matrimoniaux en Afrique », « la déontologie notariale et la sécurité des tiers », « la digitalisation et le Notaire dans ses relations avec le service des hypothèques », « la copropriété verticale », « le fichier des dernières volontés » et « la transmission des entreprises individuelles et familiales ».
Me Olagnika Salam (Président CAAF-Union Internationale du Notariat/UINL), a invité ses collègues à faire preuve d’audace tout en œuvrant pour le bon fonctionnement du notariat.
Plusieurs recommandations ont été formulées à cette XVIe université des notaires d’Afrique : que la formation métisse et l’information soient au cœur de l’activité notariale, afin de promouvoir le respect des règles déontologiques, que les notaires s’impliquent aux côtés des législateurs pour faire évoluer le droit en matière de dématérialisation des procédures de transfert de titres, de propriétés immobiliers afin de faire de l’obtention du titre foncier, un enjeu de développement économique et durable
La rencontre de Lomé a également recommandé que les chambres des notaires se dotent des lois relatives au fichier de dernière volonté permettant aux notaires d’y enregistrer toutes sortes de testaments qu’ils reçoivent afin de faciliter leur recherche lors de l’ouverture de toutes successions. FIN
Bernadette AYIBE