La foule était encore au rendez-vous jeudi à la « grande finale » des luttes traditionnelles Evala à Pya (environ 420 km au nord de Lomé), avec de chaudes empoignades en présence du chef de l’État togolais Faure Gnassingbé.
Le président de la République était entouré du Premier ministre Mme Victoire Tomégah-Dogbé et de la présidente de l’Assemblée nationale Mme Yawa Djigbodi Tsègan.
Des ministres, députés, chefs traditionnels… étaient également présents. Les lutteurs des coalitions Akéï-Lao-Kioudè-Tchamdè et Kadjika-Awidina-Kodah-Pittah se sont cognés dans une belle confrontation.
L’ambiance était entretenue autour du terrain par les supporteurs des lutteurs. Chaque camp chantait et dansait, stratégie visant à intimider l’adversaire.
A l’arrivée, Akéï-Lao-Kioudè-Tchamdè a largement le +combat+ : 65-29. Chez les ahozas (non-initiés), la coalition Akéï-Lao-Kioudè-Tchamdè a également pris le dessus : 50-15.
Après Pya, le président Faure Gnassingbé, a également assisté à d’autres confrontations à Sarakawa et à Agbandè-Yaka.
Précisons que les « Evala » ou fête annuelle des « muscles », constituent un véritable rite initiatique auquel sont soumis les jeunes Kabyè pour accéder à l’âge d’homme.
Plusieurs milliers de jeunes de tous les cantons, torse nu, doivent s’affronter pendant une semaine sur des places publiques pour éprouver leur force et comparer leurs techniques.
Sur les terrains de « combat », les accrochages sont parfois rudes et plusieurs centaines de blessés sont enregistrés à la fin de ces luttes traditionnelles. Certains cas graves sont transportés d’urgence dans des hôpitaux. FIN
Edem Etonam EKUE