La première édition du Forum Infra pour l’Afrique et l’Assemblée générale annuelle des actionnaires d’Africa 50, s’ouvrent lundi dans la capitale togolaise, rencontre de deux jours placée sous le haut patronage du président Faure Gnassingbé.
Principal thème du forum : « Bancable, évolutif, reproductible ». Pendant deux jours, des réflexions seront menées autour de ce thème, en vue de baliser la voie aux solutions pouvant contribuer au développement d’infrastructures sur le continent.
De nombreux intervenants sont annoncés parmi lesquels le président Faure Gnassingbé, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Aujourd’hui, une grande partie de l’Afrique accuse encore un retard par rapport au reste du monde en ce qui concerne les infrastructures, notamment dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications, et des transports routiers et ferroviaires.
Combler cet écart infrastructurel est non seulement important pour le développement de l’Afrique elle-même, mais aussi pour la communauté mondiale, car cela contribuerait à réduire la pauvreté, à renforcer l’intégration régionale et à atténuer le changement climatique.
Plusieurs thématiques seront développées dont l’une consacrée au Togo, « l’étoile montante africaine ». Créée par des Etats africains et la Banque africaine de développement (BAD), Africa50 vise à combler le déficit de financement dans les infrastructures africaines.
Elle a pour mission de mobiliser des financements des secteurs public et privé, de faciliter le développement de projets et d’investir dans les infrastructures sur le continent. Africa50 privilégie les projets de moyenne et grande envergure ayant un fort impact sur le développement de l’Afrique tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs.
Africa50 a financé des projets représentant une valeur agrégée de plus de 5 milliards de dollars. L’initiative compte actuellement 31 actionnaires, dont 28 pays Africains, la BAD, la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et Bank Al-Maghrib. FIN
Edem Etonam EKUE