es obsèques de Nahel, 17 ans, tué par un policier mardi après un refus d’obtempérer, ont eu lieu ce samedi après-midi. Sur place, les proches du jeune homme ont demandé aux journalistes et aux personnalités politiques de rester à distance. À Nanterre, l’heure est au recueillement.
Les obsèques de Nahel, 17 ans, tué par un policier mardi dernier après un refus d’obtempérer, se sont tenues ce samedi dans une ville noire de monde. À Nanterre, dans les Hauts de Seine, c’est toute une ville qui est descendue et qui s’est mobilisée. Pour l’occasion, Europe 1 s’est rendue sur place.
« Nahel était encore un enfant »
Devant le funérarium, pas de journalistes ni de personnalités politiques. L’entrée était strictement interdite et surveillée par des proches de l’adolescent. Deux hommes au moins ont assuré la sécurité du bâtiment, sans présence policière. Lors des obsèques, les journalistes ont été menacés et obligés de faire demi-tour. Les amis et la famille de Nahel sont venus en nombre avec plusieurs dizaines de personnes présentes.
La grande majorité étaient des adolescents venus pour la plupart dans le calme. Ils chuchotaient même avant de rentrer dans le funérarium, le visage fermé.
La plupart des personnes présentes étaient vêtues de noir, mais certaines d’entre-elles portaient du blanc, une couleur choisie car « Nahel était encore un enfant », a expliqué une habitante du quartier.
Elle est venue pour soutenir la maman, « une femme qui s’est sacrifié pour son fils », a-t-elle dit. Puis, aux alentours de 13 heures, le cercueil blanc de Nahel est arrivé à la mosquée de Nanterre, porté par huit personnes.
Un périmètre de sécurité a été instauré autour de l’édifice et des prières ont été organisées avant l’inhumation au cimetière du Mont-Valérien qui s’est terminée vers 15h30.
SOURCE : AFP