Des professionnels des médias de la région maritime et du Grand Lomé se sont séparés vendredi à Lomé, après trois jours de formation visant à les impliquer sur les défis autour du Sida et de la tuberculose.
Démarré mercredi à Lomé, le conclave – initiative du Réseau des Personnes Vivant avec le VIH au Togo (RAS+ Togo) avec à l’appui financier du PEPFAR – a permis de rassembler les hommes et femmes de la presse privée, presse en ligne, radio et télévision autour d’un environnement favorable afin d’échanger sur les défis à relever par le Togo en matière de lutte contre le VIH, défis qui doivent être relever à l’horizon 2030.
Le PEPFAR (Plan d’urgence du Président des États-Unis d’Amérique pour la lutte contre le Sida) est une initiative internationale du gouvernement américain pour sauver et améliorer les conditions de vie des personnes infectées ou exposées à l’infection du VIH/SIDA.
Le PEPFAR est le plus grand engagement pour combattre une seule maladie sur le plan international. Ses financements aident également à construire des systèmes sanitaires solides pour prévenir et atténuer les souffrances infligées par d’autres maladies. Le PEPFAR est basé sur une responsabilité partagée entre les bailleurs et les Nations partenaires pour faire des investissements judicieux afin de sauver et améliorer des vies.
Durant les trois jours de formation, ces professionnels des médias ont mis à jour les principes journalistiques en matière de traitement des thématiques sensibles à l’humain surtout avec les populations clés.
« Au cours de cet atelier, beaucoup de choses ont été dites notamment en ce qui concerne la problématique du VIH et les problèmes de stigmatisation et de discrimination des PVVIH, un problème qui n’échappe pas aux professionnels des médias. Et c’est par rapport à cela que nous avons fait des présentations concernant le métier de journaliste lui-même et avons réussi à démontrer que si le journaliste se met dans la logique des principes de pratique journalistique et en même temps les règles d’écriture journalistique et qu’il respecte les lois qui régissent le métier, il y a de forte chance que le journaliste ou l’homme de médias puisse éviter les travers notamment la stigmatisation et la discrimination », a indiqué M. Gnasse (consultant indépendant).
A la fin de cette rencontre, certains participants interrogés, ont exprimé leur satisfaction sur l’ensemble des panels.
« C’est un privilège pour nous, de bénéficier de cette formation de trois jours. Nous avons compris les thématiques développées et cerné les outils qui ont été mis à nos dispositions pour mieux informer le public », a confié Pascal Lossou (journaliste à la Radio Kanal FM).
Rappelons que le Togo a une épidémie de Vih de type généralisée avec une prévalence élevée chez les femmes dans la plupart des régions. Le taux de prévalence est estimé à 1,8% et le pays compte environ 150.000 personnes vivant avec le Vih et 87.000 sont sous traitement antirétroviral (ARV). FIN
Chrystelle MENSAH