Rapport diagnostic du document du code de l’urbanisme et de la construction : Des acteurs en atelier de validation à Kpalimé

La table d'honneur (le ministre au milieu) à l'ouverture des travaux

Plusieurs acteurs du secteur de l’habitat et du développement urbain ont entamé mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), un atelier de deux jours en vue de valider le rapport diagnostic du Code de l’urbanisme et de la construction du Togo sur la mise en œuvre du Projet d’Infrastructures et de Développement Urbain (PIDU).

Cet atelier est organisé par le ministère de l’urbanisme, de l’Habitat et de la réforme foncière à travers la direction générale des infrastructures et des Équipements urbains.

Le préfet de Kloto et le maire de Kloto 1 ont salué cette initiative du ministère, visant à doter le pays d’un code de l’urbanisme et de la construction.

Prennent part à cette rencontre : des représentants de l’administration générale, des services déconcentrés de l’État, des collectivités territoriales, des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’urbanisme et de la construction.

Ils doivent faire l’état des lieux des textes légaux et réglementaires régissant l’urbanisme et la construction, analyser les contraintes relevées dans le secteur et s’assurer de la cohérence des propositions de cadre juridique et institutionnel avec les meilleurs pratiques au niveau national et international et d’adopter des recommandations.

Les participants doivent porter un regard critique et rétrospectif sur le secteur de l’urbanisme et de la construction, en mettant en exergue les dysfonctionnements, les faiblesses, les menaces, les forces d’inertie mais aussi ses potentialités et ses opportunités, du secteur de l’urbanisme.

Ces défis et enjeux abordés dans le rapport portent notamment sur la croissance urbaine élevée, les difficultés d’accès au foncier titré, aménagé et équipé, au logement, sur la pauvreté urbaine, la mobilité urbaine, la création de richesses et d’emplois, la sécurité urbaine, et l’efficacité énergétique. 

Le document soumis à validation prend en compte les exigences nouvelles en matière de développement urbain durable, de création de villes nouvelles, intelligentes et écologiquement viables. Il contribuera à mettre en relief, sur la base du rapport diagnostic élaboré, d’autres enjeux et défis auxquels les villes restent confrontées.

Dans son intervention, Me Tsolenyanu Koffi (ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière), a relevé le fort taux d’urbanisation de 42,9 % (dernier recensement général de la population).

Pour le grand Lomé, a-t-il précisé, l’urbanisation est devenue exponentielle. « L’habitat au Togo est encore dominé par le type traditionnel, 42%, suivi du type semi-moderne (31%) et enfin du type moderne (27%) », a-t-il précisé.

« Pour ce type moderne, la qualité du rendu souffre de manquements auxquels il est urgent de trouver des remèdes adéquats. Ces quelques chiffres et constats interpellent tout le monde et mettent en relief les problématiques d’urbanisation et de construction au Togo », a ajouté le ministre. FIN

De Kpalimé, Alex Adouh