1er Mai/Rencontre gouvernement-syndicat-patronat : « Les grandes avancées et les importants progrès » unanimement reconnus (Gilbert Bawara)

Remise du cahier de doléances

Les grandes avancées et les importants progrès qui ont été réalisées par le gouvernement ont été reconnus aussi bien par les organisations syndicales des travailleurs que par les employeurs », a salué ce lundi, Gilbert Bawara (ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social) à l’occasion de la célébration de la fête des travailleurs.

La journée a été marquée par une rencontre entre les membres du gouvernement, les centrales syndicales et le patronat. Les centrales syndicales ont profité de l’occasion pour remettre au gouvernement leur traditionnel cahier de doléances.

Le gouvernement se « félicite de la qualité exceptionnelle de dialogue, d’écoute et de concertation qui prévaut entre l’ensemble des partenaires sociaux depuis un an déjà », a précisé le ministre de la fonction publique.

« Malgré les moments de malentendus qui peuvent subvenir de temps à autres, je crois que nous avons réussi au cours des dernières années à devenir de vrais partenaires. Un gouvernement attentif à l’écoute et soucieux de répondre aux attentes et préoccupations de l’ensemble de la population et particulièrement des travailleuses et travailleurs et également des organisations syndicales et patronales qui ont compris que quelles que soient les difficultés, si nous nous mettons autour d’une table et que nous échangeons, nous parviendront à trouver des solutions, à fédérer les énergies et à surmonter les difficultés », a précisé M.Bawara.

Les centrales syndicales ont demandé au gouvernement de renforcer et d’améliorer l’appui de l’État aux organisations syndicales pour leur permettre d’assurer la formation et l’éducation ouvrière aux travailleurs.

« Nous avons également demandé à ce qu’on accélère le processus d’extension de l’assurance maladie mais aussi de la protection sociale aux acteurs de l’économie informelle », a indiqué Emmanuel Agbénou (porte-parole des centrales syndicales).

« Nous avons demandé aux employeurs d’assurer la promotion du dialogue social dans les entreprises et dans les différentes branches d’activités pour résoudre un certain nombre de problèmes spécifiques à ces entreprises et anticiper sur des conflits sociaux. Nous avons aussi demandé à ce que des actions soient menées pour renforcer le cadre de partenariat entre l’État et l’enseignement confessionnel », a-t-il ajouté.

Application stricte du nouveau SMIG

Par ailleurs, les centrales syndicales ont félicité le gouvernement de l’organisation du Forum national sur le dialogue social assortit d’une feuille de route, du Forum des Producteurs Agricoles du Togo (FoPAT) et de la revalorisation du SMIG, qui est passé de 35.000 F.CFA à 52.500 F.CFA depuis janvier 2023. Au Togo, le SMIG était fixé à 35.000 F.CFA depuis 2011.

« Nous demandons aux employeurs de tout faire pour que ce nouveau SMIG soit véritablement appliqué, dans toutes les entreprises sans exception », a insisté M.Agbénou.

De leur côté, les employeurs se sont félicités du bon climat qui règne désormais lors des échanges entre employés et employeurs, ainsi qu’entre gouvernement et secteur privé, un climat propice au climat des affaires.

« Notre souhait est qu’il y ait une parfaite entente entre employés et employeurs sur le long terme, mais plus encore en ce jour où l’accent est mis sur les employés qui doivent se sentir valorisés, considérés. Car ce sont les artisans qui façonnent la prospérité, la stabilité, la paix sociale et la cohésion de toute la nation », a souligné Laurent Tamegnon (président du Patronat).

Notons que dans les prochains jours, il est prévu une réunion du Conseil National du Dialogue Social (CNDS), afin de parcourir les préoccupations de l’heure qui ont été exprimées par les différents acteurs, afin de rechercher des pistes de solutions durables. FIN

YIBOKOU-MENSAH A.