La mission de haut niveau de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) est arrivée ce jeudi à Bamako, afin de dénouer la crise qui secoue le Mali et la Côte d’Ivoire dans l’affaire des 46 militaires.
Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé s’est fait représenter par le ministre des affaires étrangères. Le président togolais – médiateur dans la crise qui secoue le Mali et la Côte d’Ivoire dans l’affaire des 46 militaires – a bouclé mercredi, une visite officielle au Japon.
Les présidents Nana Akufo-Addo (Ghana) et Adama Barrow (Gambie) ont effectué le déplacement de Bamako.
L’envoi d’une mission de haut niveau à Bamako, avait été décidé par l’organisation sous-régionale, à l’issue d’un sommet extraordinaire à New York, tenue en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.
« Nous allons les écouter. Nous avons dit depuis le début que tout ce que le Mali veut, c’est chercher les voies et moyens pour trouver un terrain d’attente entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Mais si c’est pour imposer des décisions au Mali, cela ne passera pas », avait averti mardi dernier le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop dans un entretien en bambara avec VOA Afrique.
La tension est très vive entre Bamako et Abidjan, dans cette affaire des 46 militaires ivoiriens toujours en détention, qualifiés de « mercenaires » par les autorités maliennes. La Côte d’Ivoire exige avec force, la libération de ses soldats, dénonce une « prise d’otage ».
L’organisation des Nations Unies (ONU) a également appelé à la « libération immédiate » de ces soldats. FIN
Edem Etonam EKUE