La 18ème session de la Conférence ministérielle africaine sur l’Environnement (CMAE) s’ouvre lundi à Dakar (Sénégal), rencontre de cinq jours au cours desquels trois principaux sujets feront l’objet de discussions : le changement climatique, la perte de la biodiversité et la pollution.
Thème de cette rencontre : Assurer le bien-être des populations et garantir un Environnement durable en Afrique – CMAE 18.2
Les participants à cette rencontre vont réfléchir sur la nécessité d’une relance axée sur les populations, en mettant l’accent sur le bien-être de celles-ci par le biais de mesures respectueuses de l’environnement, qui créent des emplois et améliorent les moyens de subsistance.
La reprise de la 18e session passera en revue les défis et les opportunités en matière d’environnement en Afrique dans l’ère post-Covid-19 et examinera d’autres questions liées au développement durable sur le continent.
Prennent part à cette rencontre, des ministres africains de l’environnement, président de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, délégués du PNUE, délégués des agences des Nations unies et d’autres partenaires majeurs du développement dans la région.
Ces assises permettront aux ministres de discuter de la manière de rendre la CMAE (le principal forum ministériel environnemental de la région) plus forte et plus efficace, alors que le continent continue de faire face à d’énormes défis environnementaux, notamment le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.
Les ministres auront également l’occasion de fournir des orientations politiques pour une participation efficace de la région Afrique aux principaux événements environnementaux mondiaux à venir, notamment la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27), qui se tiendra du 6 au 18 novembre 2022 à Sharm el Sheikh, en Égypte, et la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15), qui se tiendra à Montréal, au Canada, du 5 au 17 décembre 2022.
La session de la CMAE sera l’occasion pour les délégués de prendre connaissance des résultats de la reprise de la cinquième session de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (UNEA-5.2), de l’état d’avancement de la mise en œuvre des résolutions adoptées lors de cette session, notamment l’élaboration d’un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution par les plastiques, en mettant l’accent sur l’organisation de la participation de l’Afrique au comité de négociation intergouvernemental ainsi que sur les questions clés pour le continent en matière de pollution par les plastiques.
La session sera également l’occasion pour les pays de réfléchir aux résultats de la quinzième session de la Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (COP15), qui s’est tenue à Abidjan au mois de mai de cette année, et de convenir d’une marche à suivre, notamment en ce qui concerne l’appel lancé par les États membres lors de la COP15 en faveur de l’élaboration d’un instrument sur la dégradation des terres et la nécessité d’un groupe de pays qui représenterait l’Afrique pour ces négociations.
Notons que Mohamed Atani (directeur de la communication du PNUE pour l’Afrique) était face aux membres du Réseau des médias pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) pour parler de cette 18ème session de la CMAE. FIN
La Rédaction