Le « Mois de l’amnistie Africaine » (MAA) 2022, pour la remise et la collecte des armes illicites sera commémoré au Togo du 5 au 6 septembre, indique un communiqué de l’Union africaine (UA).
L’UA a proclamé depuis 2017, le mois de septembre de chaque année « Mois d’amnistie en Afrique pour la remise et la collecte des armes légères et de petit calibre illicites » (ALPC), et pour encourager un large soutien aux efforts visant à mettre fin à la contrebande d’ALPC ainsi qu’à faire avancer l’initiative de l’UA « Faites taire les armes en Afrique » d’ici 2030.
Ainsi, pendant le mois d’amnistie, les personnes qui remettent volontairement leurs armes et munitions illicites ne sont pas arrêtées ni poursuivies. Mais ceux qui ne remettent pas ces armes après la fin du mois, s’ils sont pris, seront probablement poursuivis conformément aux lois nationales.
Pour cette édition, il est prévu à Lomé, une cérémonie de «destruction symbolique» des armes illicites collectées par le gouvernement togolais.
La commémoration sera dirigée par l’Ambassadeur Amma A. Twum-Amoah (Représentante permanente de la République du Ghana auprès de l’Union africaine et Présidente du CPS pour le mois de septembre 2022), avec la participation de hauts fonctionnaires du Gouvernement togolais, de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), des Nations unies, du Centre régional sur les armes légères (RECSA) et d’autres parties prenantes au Togo, notamment les organisations de la société civile, les médias, le secteur privé et les organisations confessionnelles, souligne le communiqué.
La commémoration, poursuit le texte, « consiste à encourager les civils à remettre volontairement les armes illicites en leur possession sous réserve d’anonymat et d’immunité de poursuites ».
En outre, elle vise également à promouvoir les programmes de Désarmement, de Démobilisation et de Réintégration (DDR), ainsi qu’à encourager la participation de la société civile africaine – notamment les jeunes et les femmes, les organisations non gouvernementales, les organisations confessionnelles, le secteur privé et les médias – afin de promouvoir, entre autres, la remise des armes à feu illicites par les civils.
Rappelons que pour le premier mois d’amnistie, commémorée en septembre 2017, les activités se sont déroulées danscinq pays : Burkina Faso, Centrafricaine, Madagascar, Soudan et Zambie.
En 2020, le Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA) a aidé à mettre en œuvre l’initiative du Mois de l’amnistie en Afrique dans sept pays : Burkina Faso, Cameroun, Centrafricaine, Côte d’Ivoire, RDCongo, Éthiopie et Kenya. FIN
Junior AUREL