Mme Suzanne Aho (69 ans), ancienne ministre togolaise de la Santé (2003-2006), a été une fois encore réélue le 6 juin dernier au Comité des Nations Unies relatif aux droits de l’enfant pour la période 2023-2027, a appris l’Agence Savoir News de source officielle.
Élue en juin 2014 pour un mandat de 4 ans, Mme Aho – qui représente le Togo – avait été déjà réélue en juin 2018.
Composé de 18 experts indépendants de haute moralité et possédant une compétence reconnue, le Comité des Nations Unies relatif aux droits de l’enfant est un organe international indépendant qui contrôle l’application de la Convention relative aux Droits de l’Enfant par les États parties.
Ce Comité assiste les États dans la mise en œuvre de la convention, en collaborant avec les autres agences des Nations unies et les organisations non-gouvernementales et en diffusant le plus largement possible des informations sur les droits de l’enfant.
Le Togo est le 19e pays à avoir ratifié la Convention relative aux Droits de l’Enfant.
Le pays ne cesse de s’illustrer dans le domaine de la protection et de la valorisation des droits de l’enfant, à travers plusieurs actions dont la gratuité de l’établissement des actes de naissance, décrétée depuis janvier 2022 par le gouvernement. Aujourd’hui, plus de 70% des enfants togolais disposent d’acte de naissance.
De plus, les frais d’inscription aux divers examens du primaire et du secondaire sont supprimés. Notons que la scolarité est gratuite pour le cours primaire depuis plusieurs années au Togo.
« Nous apportons notre expertise pour parler des élèves, du mariage des enfants… Ces missions nous ont vu aussi évoluer, à travers nos sessions, les dialogues que nous avons avec les États parties. On doit s’estimer heureux », a déclaré Mme Suzanne Aho.
« Vous savez que nous avons une direction du seau, mais il faudrait davantage se développer et rapprocher par exemple, les directions du sceau des lycées et collèges les problèmes de grossesses précoces, du mariage des enfants, des mutilations génitales féminines, des violences, l’inceste, les abus sexuels… », a-t-elle suggéré.
Le pays a également renforcé ses mécanismes d’adoption de lutte contre le trafic des enfants, ainsi que le travail et la maltraitance des enfants sur toute l’étendue du territoire national.
« On évalue tous les plans nationaux, on met des budgets à disposition et il faut vraiment mettre le paquet pour enrayer tous ces problèmes-là. On va devoir regarder de très près, intensifier les campagnes de sensibilisation, aller vers les populations, mêmes les plus reculées », a ajouté Mme Aho. FIN
Ambroisine MEMEDE