Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a réaffirmé sa « détermination » et celle du gouvernement à « maintenir les efforts pour garantir aux femmes, un environnement propice à leur plein épanouissement ».
C’est le message du président togolais à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme, célébrée ce 8 mars.
Thème retenu pour la célébration cette année : « L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable ».
Faure Gnassingbé invite « tous les citoyens à s’engager pour bâtir une société égalitaire où hommes et femmes œuvrent ensemble à l’essor du Togo ».
La journée internationale des droits de la femme a été reconnue officiellement par les Nations Unies en 1975, et elle reste une journée de manifestations à travers le monde entier. Elle reste surtout l’occasion de faire un bilan sur l’évolution de la condition et des droits des femmes.
Au Togo, des avancées ont été réalisées ces dernières années, en matière de promotion des droits des femmes. La représentativité des femmes dans les sphères de décisions et à des postes clés s’est améliorée.
Le taux de femmes au gouvernement est passé de 17,39% en 2017 à 34,28% en 2020. Les postes de Premier ministre et de président de l’Assemblée nationale sont occupés par des femmes, une première dans l’histoire du pays.
Le gouvernement compte 11 femmes ministres sur 34 portefeuilles et certains postes clés sont occupés par des femmes dont les portefeuilles des armées, de l’énergie et des mines et du développement à la base/emploi des jeunes.
A l’Assemblée nationale, le Togo compte 17 femmes députées sur 91 députés. Le poste de médiateur de la République et du président du Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN), est occupé par une femme.
Par ailleurs, au niveau de la gouvernance locale, le pays compte 192 conseillères municipales sur 1527 conseillers municipaux et 12 femmes maires sur 117 maires. La faîtière des communes du Togo est présidée par une femme. FIN
Edem Etonam EKUE