Le ministère délégué chargé du développement des territoires a organisé ce lundi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), une rencontre de restitution des résultats du recensement des infrastructures sociales et économiques de la région de la Kara, initié par le gouvernement.
Lancé le 7 décembre 2021, les agents recenseurs du cabinet Mishio Muto ont sillonné pendant deux mois, les différents cantons et communes de toute la région de la Kara pour répertorier toutes les infrastructures sociales et économiques existantes en vue d’élaborer une cartographie régionale des infrastructures.
« Pour ce recensement, notre cabinet a réuni plus de 250 collecteurs pour effectuer la cartographie de plus de 150 types d’infrastructures différentes, leurs situations dans toutes les préfectures de la région de la Kara. La collecte s’est extrêmement bien déroulée et nous avons pu effectuer une cartographie précise de toutes les infrastructures au niveau de la région : les écoles, les centres de santé, les points d’eau, les poteaux électriques etc. … et c’est grâce aux autorités locales des différentes préfectures et communes que nous avons pu réaliser cette activité et nous en sommes ravis », s’est réjoui Guillaume Haegel (chef des opérations du cabinet).
Pour Akakpo Kouami Fofo (directeur de l’information et de la cartographie au ministère délégué chargé du développement des territoires), « au nom du principe de la participation, il est de bon ton que les résultats soient restitués aux parties prenantes régionales ».
« Les points focaux de l’ensemble des ministères vont se réunir à Lomé pour examiner et étudier les données à fond. Si l’examen est concluant, les points focaux vont donner leur aval et ce serait la validation finale pour ce qui concerne les données de la région », a-t-il expliqué.
« L’intérêt d’avoir une cartographie des infrastructures vient du fait que pour le décideur, pour implanter une infrastructure, il se pose la problématique de savoir ou sur le territoire national implanter telle ou telle infrastructure pour que celle-ci donne une valeur ajoutée au développement local. Donc si l’infrastructure n’est pas bien située, ça peut être une très bonne infrastructure, mais la localisation géographique fera qu’elle ne va pas donner le potentiel qu’on attend de lui », a précisé Akakpo Kouami Fofo.
La rencontre a donc regroupé les préfets de la région, les maires, les directeurs régionaux, les chefs des services déconcentrés de l’Etat et la chefferie traditionnelle.
En ouvrant les travaux de cet atelier au nom du préfet de la Kozah, le colonel Bonfoh Faré Jean (préfet de Bassar) a remercié le gouvernement pour cette initiative louable qui permettra d’installer désormais des infrastructures aux lieux indiqués.
Il a également félicité toutes les parties prenantes pour leur engagement qui a permis d’obtenir une cartographie complète des infrastructures de la région de la Kara. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA