La 9ème édition du Festival International de la Mode au Togo (FIMO 228) a été officiellement lancée mardi à l’Auditorium de l’Université de Lomé, évènement couplé au Colloque International portant sur le thème « Science et mode en Afrique ».
Le FIMO 228 de cette année a retenu pour thème : « La mode s’engage pour la protection de l’environnement ».
Durant quatre jours, le festival se veut une tribune pour l’expression des talents liés à la mode en Afrique. Ainsi, Casting, soirée before, expositions & ventes, talkshow, défilé classique, défilé haute couture et soirée after seront de la partie.
« Aujourd’hui, les défis sont énormes parce que sur le plan national et international, déjà quand nous voyageons, nous remarquons que la mode togolaise est un peu méconnue des autres pays du coup chaque année, le comité de FIMO voudrait déjà commencer par valoriser la mode togolaise à partir de la mode en Afrique comme on le voit d’ailleurs au Nigeria chez les pays anglophones », a indiqué Jacques Logoh (Promoteur du FIMO 228).
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«Au-delà de la passion, au-delà de l’aspect économique, nous vivons aujourd’hui plus que jamais la mode en mode scientifique. Les créateurs de mode ont plus que jamais besoin de cette expertise pour relever les défis», a-t-il souligné.
« Avant d’être une filière à implication économique, la mode est avant tout un acte de création à très haute valeur ajoutée avec une créativité qui est le meilleur gage de succès et de pérennité dans un univers qui est très concurrentiel. La mode est aussi un secteur particulièrement innovant. Je me réjouis d’ailleurs que parmi ces acteurs de l’industrie en Afrique, il y a une nouvelle génération de talent », a ajouté pour sa part Kossi Gbényo Lamadokou (ministre de la Culture et du Tourisme).
« Aujourd’hui, nombreuses sont les marques de mode à s’être tournées vers la science, que ce soit pour réduire la pollution ou trouver des textures innovantes avec un impact moindre, voire inexistant sur l’environnement. En outre, le monde de la mode, en pleine mutation, fait également face à d’autres enjeux scientifiques plus généraux. La digitalisation des réseaux de distribution nécessite d’importantes réorganisations avec des fermetures de points de vente, et la forte progression des ventes en ligne soulève également des sujets technologiques, économiques, juridiques et fiscaux notamment liés aux ventes transfrontalières », a-t-il précisé.
Notons que le FIMO 228 est organisé depuis 2014, regroupant les grands designers les mannequins et autres acteurs de la mode africaine. FIN
Bernadette AYIBE
