Huit militaires ont été arrêtés au Burkina Faso, accusés d’avoir projeté de « déstabiliser les institutions de la République », selon le Parquet militaire.
Dans un communiqué rendu public, le procureur militaire affirme avoir été « saisi d’une dénonciation d’un membre de la bande, d’une allégation de projet de déstabilisation des institutions de la République que projetait un groupe de militaires ».
« Nanti de cette information, nous avions instruit la police judiciaire militaire d’ouvrir une enquête circonstanciée pour élucider cette affaire », souligne le communiqué.
A la date du 11 janvier, précise le Parquet militaire, « huit militaires ont déjà été interpellés et interrogés pour les besoins de la cause ».
« A l’issue de cette étape, une suite sera donnée à cette procédure conformément aux règles de la procédure dans le strict respect de la présomption d’innocence et du droit de la défense », ajoute le communiqué.
Selon des sources sécuritaires citées par l’AFP, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana fait partie des officiers arrêtés.
Chef de corps du 12e régiment d’infanterie commando, il était jusqu’à présent commandant du groupement des forces du secteur ouest, engagées dans la lutte antiterroriste dans ce pays régulièrement endeuillé par des attaques jihadistes. FIN
Junior AUREL