Les Évêques du Togo sont une fois encore montés au créneau ce lundi, suite à la décision du ministre de l’administration territoriale de contrôler le Pass vaccinal ou le PCR négatif datant de moins de trois jour, sur les lieux de culte au Togo à compter du 10 décembre.
Les préfets sont d’ailleurs mis à contribution pour le respect « scrupuleux » de la décision. Dans un communiqué publié ce lundi, les Évêques ont invité leurs fidèles « à ne pas entrer dans une logique d’affrontement » et à « s’abstenir de toute réaction susceptible de susciter des troubles ou des violences dont la responsabilité serait, à tort, attribuée à l’Église ».
Les prélats invitent « les fidèles qui auront été empêchés d’accéder à l’intérieur des chapelles et des églises, à suivre dans le calme et la ferveur, les célébrations à partir du dehors ».
Ils convient leurs fidèles à observer trois jours de prières les mardi 7, mercredi 8 et jeudi 9, et un jour de jeûne le vendredi, pour la « conversion des cœurs et la manifestation de la miséricorde de Dieu ».
Les Évêques sont très amers, le ministre de l’administration territoriale ayant boudé leur « demande d’audience ».
Ces derniers ont, à plusieurs occasions, « exprimé clairement leur désaccord à l’égard de cette décision du gouvernement.
Ils ont, par conséquent, « refusé de participer à sa mise en application par l’envoi des membres des communautés pour la formation, comme le demandait le ministre ».
Notons qu’au Togo, le taux de contamination à la Covid-19, a considérablement chuté ces dernières semaines, mais les autorités sont sur le qui vive suite au nouveau variant Omicron qui a fait son apparition dans plusieurs pays.
Quatre pays africains sont déjà touchés par ce variant : Sénégal, Nigeria, Ghana et le Botswana FIN
Edem Etonam EKUE