Un hommage national a été rendu ce jeudi à Lomé à Mme Eugénie Nakpa-Polo, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), décédée le 16 août dernier à l’âge de 65 ans.
La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’État togolais Faure Gnassingbé, entouré du Premier ministre et de la présidente de l’Assemblée nationale.
Cette cérémonie officielle empreinte d’émotion, a vu la participation des présidents des institutions de la République, des ministres et des députés.
D’éminentes personnalités politiques, administratives, traditionnelles et religieuses, des représentants du Corps diplomatique et des organisations internationales ainsi que le président de la CNDH Bénin ont également honoré de leur présence cette cérémonie d’hommage national à la première femme hissée à la tête de cette institution de promotion des droits humains, depuis sa création en 1987.
Dans une prière d’ouverture, le Révérend Père Siméon Oloum a prié pour le repos de l’âme de l’illustre disparue et présenté la compassion de l’église catholique au gouvernement, à la CNDH et à la famille éplorée.
Directrice de la Protection et de la défense des droits de l’homme, Directrice générale des droits de l’homme pendant près de 19 ans, Secrétaire d’État auprès du ministre de la justice chargé des droits de l’homme et des relations avec les Institutions de la République, Mme Nakpa-Polo a servi son pays à l’extérieur en tant que membre du Comité d’experts africains sur les droits de l’homme et le bien-être de l’enfant et Ambassadeur, Représentant permanent de la République Togolaise près l’Office des Nations unies et des autres Organisations internationales.
« Son immense contribution à la jouissance des droits de l’homme par les populations du Togo et au plan international est à la mesure de sa rigueur et de son professionnalisme. Son mandat a permis de redorer le blason de la CNDH qui a gagné encore plus en confiance auprès de l’opinion nationale », a déclaré le Rapporteur général de l’institution,Olivier Sronvi.
« La franchise, la méthodologie inclusive et participative, le sens du bien commun ont été les meilleures armes de l’illustre disparue dans la conduite de ses missions. Eugénie Nakpa Polo était, sans doute, l’un des meilleurs analystes du diagramme des droits de l’homme au Togo. Elle était une mémoire des progrès de notre pays dans la consolidation de sa démocratie et le renforcement de la jouissance des droits de l’homme », a appuyé le ministre des droits de l’homme, Christian Trimua.
Mme Eugénie Nakpa-Polo sera inhumée samedi prochain à Kanté (Kara, localité située à plus de 420 km au nord de Lomé). FIN
Edem Etonam EKUE