Les activités du projet de renforcement de la filière cacao biologique équitable et de transition agroécologique dans les préfectures d’Agou et de Kloto ont été lancées par le secrétaire général de la préfecture de Kloto, Sogoyou Békéyi, lors d’une rencontre mercredi dernier dans la cour du lycée de Zomayi (Banlieue de Kpalimé).
Ce projet est initiée par la Société Coopérative Simplifiée de Producteurs de Cacao Bio du Togo (SCOOPS PROCAB), grâce à l’appui technique et financier des partenaires tels que l’ONG Agronome et Vétérinaire sans Frontières (AVSF), de l’Agence Française de Développement (AFD), du Fonds Français pour L’Environnement Mondial (FFEM) et de 25% de SCOOPS PROCAB.
D’un coût total 59,030 millions de F.CFA, le projet d’une durée de 23 mois va bénéficier à plus de 602 producteurs de cacao biologique et équitable de la SCOOPS PROCAB. Il va se réaliser dans 25 villages dont 21 dans le Kloto et 4 dans la préfecture d’Agou.
L’objectif du projet est de contribuer durablement à l’amélioration des conditions socioéconomiques des acteurs à la base de la filière cacao biologique équitable à travers l’agroécologie et le renforcement organisationnel et institutionnel de la PROCAB.
Ce Projet permettra ainsi d’améliorer le revenu des bénéficiaires du projet ; la qualité du climat social dans les communautés bénéficiaires ; l’aspect organisationnel et administratif des SCOOPS et du COOP-CA.
Sur le plan social, le projet permettra une interculturalité entre 25 villages avec 602 producteurs et productrices par le partage des connaissances locales et endogènes susceptibles de créer des facteurs de cohésion sociale.
La durabilité économique du projet sera aussi assurée non seulement grâce à l’augmentation du volume de vente de cacao bio et équitable, mais aussi par les primes biologiques et équitables sur ces ventes qui serviront à financer les actions communautaires dans les deux préfectures.
« La mobilisation des parties prenantes à la filière cacao biologique et de transition agro écologique dans les deux préfectures va booster cette filière et lui permettra de redorer son blason de la place qu’occupaient le café et le cacao dans l’économie locale et nationale », a souligné le secrétaire général de la préfecture.
Selon Sogoyou Békéyi, ce projet est en adéquation avec l’axe 2 du Plan national de développement (PND) qui révèle que l’agriculture représente l’un des secteurs vitaux pour l’économie togolaise et l’une des véritables sources de promotion d’emplois durable et décent pour les jeunes et les femmes.
Pour Gbadja Komla (président du conseil d’administration et Producteur de Cacao biologique), ce projet entend relancer les activités de la production cacaoyère dans les deux préfectures et aussi aider les producteurs à sortir de la pauvreté et en même temps trouver des solutions aux maladies qui attaquent la production cacaoyère.
« Au niveau de la production, il y aura une augmentation de la production cacaoyère qui va générer des primes qui seront récupérées par la coopération pour des actions sociales dans les différents villages de production », a-t-il précisé. FIN
De Kpalimé, Omer/Rédaction