Burkina: Un soldat et « plusieurs dizaines » de jihadistes tués lors d’une opération dans l’est

Un soldat burkinabè et « plusieurs dizaines » de jihadistes ont été tués la semaine dernière lors d’une opération de l’armée visant à sécuriser la zone de Madjoari, dans l’est du Burkina Faso, a annoncé l’état-major dans un communiqué diffusé lundi soir.

Au cours de cette opération, menée dans la zone de Pâma et Madjoari (est), près de la frontière avec le Bénin, « un binôme de soldats à moto a été victime d’un engin explosif improvisé lors d’une mission d’infiltration le 21 juillet 2021. Un soldat a été tué et l’autre blessé », a précisé l’état-major des armées.

Dénommée « Épervier », cette opération conjointe des forces spéciales, appuyée par des unités conventionnelles de l’armée qui a également nécessité « des moyens aériens », a permis « de débusquer et de neutraliser plusieurs dizaines de terroristes », selon l’état-major.

« Une trentaine de terroristes ont été neutralisés » au cours de cette opération dont « l’objectif principal était de rechercher et neutraliser les groupes armés terroristes qui menacent la quiétude des populations », a précisé à l’AFP une source sécuritaire.

« Une importante quantité » d’armes et des munitions ont été saisies, ainsi que des engins explosifs et du matériel de campement, a souligné l’armée, qui ajoute que des opérations de ratissage se poursuivent dans la zone.

Le Burkina Faso, comme ses voisins le Mali et le Niger, fait face depuis 2015 à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est.

Les attaques avec des engins explosifs improvisés qui se multiplient depuis 2018 ont coûté la vie à plus de 200 personnes – civils et militaires -, selon un décompte de l’AFP.

Ces attaques, souvent couplées à des embuscades et attribuées aux groupes jihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda, ont fait plus de 1.500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.

SOURCE : AFP