500 plants ont été mis en terre tôt ce mardi à Lomé par des journalistes togolais dans le cadre de l’acte II de l’opération « un journaliste, un arbre », une initiative de la session togolaise de l’Union de la Presse Francophone (UPF-Togo).
L’opération s’est déroulée aux abords des rails d’Adéwui, en face de la mairie de la commune Golfe 3. L’édition de cette année a été rehaussée par la présence du ministre de la communication et des médias Prof Ayéwouadan Akodah.
En initiant cette opération dont la première édition a eu lieu en 2019, l’UPF-Togo veut emmener les journalistes togolais à aller au-delà de leur mission d’information en posant des actes concrets de sensibilisation pour la cause environnementale.
Pour le ministre, l’objectif de l’opération cadre parfaitement avec celui du gouvernement togolais qui entend faire du Togo dans les années à venir, un espace vert.
« Une telle initiative ne peut qu’être saluée dans la mesure où, elle concorde avec l’engagement de l’Etat togolais qui est de faire désormais de notre pays, un pays forestier. Lorsqu’on invite les uns et les autres à planter un arbre, on est dans une démarche qui sauvegarde d’abord notre environnement et notre vie tout court », a souligné Prof Ayéwouadan Akodah.
« S’il n’y a pas d’arbre, il n’y a pas d’oxygène. Et s’il n’y a pas d’oxygène, nous ne vivons pas. Planter un arbre pour nous, est donc un acte de vie. Et planter un arbre désormais ne suffit plus. Il faut le planter, veiller à ce qu’il grandisse pour qu’il puisse servir de pourvoyeur d’oxygène », a-t-il indiqué.
Le président de l’UPF Togo a, quant à lui, salué la mobilisation des professionnels des médias qui s’impliquent davantage dans la lutte contre le réchauffement climatique et la sauvegarde de l’environnement.
« De plus en plus, la planète Terre se réchauffe. Les grandes nations ont fait COP1, COP2, …, ils sont en train de penser aux voies et moyens pour amener les Etats à amoindrir leur pollution de l’environnement. Les journalistes qui relaient toutes ces informations et qui parlent de réchauffement climatique, de développement durable, doivent aussi donner l’exemple. Ils doivent reboiser parce que ce sont eux qui en parlent », a précisé Loïc Lawson (président de l’UPF-Togo).
Sur les 1000 plants mis en terre lors de la première édition en 2019, au moins 50% grandissent bien, malgré la rareté de la pluie, a-t-il ajouté. FIN
Chrystelle MENSAH