Le Projet d’Adduction d’Eau en Milieu Urbain (AEMU), prévu dans le canton de Gnagna-Tchéti, a été officiellement lancé le vendredi à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé) par le préfet de l’Ogou Akakpo Edoh, a constaté la correspondante de l’Agence Savoir News.
Étaient également présents : des chefs des quartiers du canton de Gnagna, le représentant du trône royal de Gnagna-Tchéti, des responsables des Comités de Développement à la Base (CDB), des organisations féminines existantes et des usagers de l’eau du Canton.
Le projet qui sera mis en œuvre par l’Organisation Non Gouvernementale Centre de Recherche-action pour l’Environnement et le Développement Intégré (CREDI), s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Gouvernance Economique (PAGE) du ministère de l’économie et des finances (dans sa composante 3 qui comporte le volet Adduction d’Eau en milieu urbain).
D’un coût total de 35 millions de F.CFA, ce projet a reçu l’appui financier de la Banque mondiale et de l’Union européenne. Il sera exécuté pendant une année avec possibilité de renouvellement.
« L’impact de ce projet sur la qualité de vie des populations n’est plus à démontrer. L’eau, c’est la vie. Et à ce titre, nous avons tous à gagner énormément en matière de l’alimentation, de la santé, du commerce, de l’éducation et des autres activités socio-économiques entre autres », a souligné le préfet de l’Ogou.
Akakpo Edoh a témoigné sa reconnaissance au gouvernement et à ses partenaires pour les efforts inestimables de développement économique et social et dans le cadre de l’amélioration des services sociaux de base au Togo.
Il a exhorté chaque acteur de développement à collaborer avec l’équipe de CREDI pour la réussite de sa mission au profit des populations pour lesquelles le chef de l’Etat ne ménage aucun effort.
Le Projet vise notamment à améliorer la qualité et l’accessibilité des services publics d’eau potable dans les cantons ou zones d’interventions du projet.
Selon Lucas Kodzo Agbanaglo (directeur exécutif de l’ONG CREDI, l’atteinte des résultats du projet nécessite une approche méthodologique participative axée sur quatre formes d’interventions.
Il s’agira entre autres, a-t-il souligné, de sensibiliser les usagers de l’eau et des services prestataires dans le secteur de l’eau sur la nécessité de faire bon usage de l’eau, gérer au mieux les bornes fontaines, améliorer l’accessibilité aux bornes fontaines, améliorer la qualité de l’eau, se convenir sur un coût de l’eau qui soit à la portée des usagers dans les zones d’intervention du projet, d’une part.
Il faudra également former les fontainiers et les comités eau sur la gestion efficace des ressource en eau, les prestataires de services publics en matière de l’eau afin d’améliorer leurs services, a-t-il ajouté. FIN
D’Atakpamé, Victoire/Rédaction