Gilbert Bawara (ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social) a infligé une « mise à pied d’un mois » à 12 autres enseignants dont des membres du Syndicat des enseignants du Togo (SET), structure non reconnue officiellement.
Ce syndicat a d’ailleurs suspendu depuis le 27 janvier, toutes ses activités jusqu’à la tenue de son congrès.
Ces 12 enseignants ont écopé d’une « mise à pied d’un mois, privative de rémunération à l’exception des allocations familiales », selon un arrêté signé par le ministre Bawara.
Il est reproché à ces derniers d’avoir « diffusé de fausses informations sur les médias et les réseaux sociaux » et « appelé à la cessation des activités pédagogiques dans les établissements scolaires en dehors du cadre légal » et « outragé les autorités en charge des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat en violation des règles d’éthique et de déontologie de la fonction publique ».
Un enseignant avait été déjà sanctionné, décision ministre qui avait suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. L’intéressant n’a pas hésité à contester vertement la sanction qui lui a été infligée.
Le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) avait entre-temps appelé à une grève, mais le gouvernement a tenu ferme, estimant que la structure n’est pas officiellement reconnue.
Les responsables du SET ont publiquement reconnu plus tard, des « irrégularités » dans la création de leur syndicat après avoir tenté un bras de fer avec le gouvernement.
Certains de ses membres avaient été même arrêtés pour « faux et usage de faux en écriture », puis relâchés sous contrôle judiciaire. FIN
Edem Etonam EKUE