Le ministre délégué en charge de l’Enseignement technique et de l’Artisanat, Kokou Eké Hodin, à la tête d’une délégation, a effectué le jeudi une tournée dans les établissements et centre de formation de la région des plateaux, afin de constater l’effectivité de la reprise des cours dans lesdits établissements de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette tournée se situe dans le cadre de la rencontre de prise de contact et de partage avec les acteurs de l’éducation et des populations du contenu de la feuille de route du gouvernement ‘’Togo 2025’’ et aussi de constater l’état de santé du système éducatif, les réalités des salles de classes, et des infrastructures ainsi que des acteurs qui animent les activités dans ces établissements.
Il s’est successivement rendu au Centre de Formation technique et professionnelle (CFTP) de Sodo, au Centre de Ressources Artisanales (CRA) de Kpélé-Govié, le Centre Régional d’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (CRETFP) et le Collège d’Enseignement Artistique et Artisanal (CEAA) de Kpalimé, ainsi que le Lycée d’Enseignement Technique et de la formation Professionnelle d’Agou. Il s’est également rendu au siège du Centre régional des Métiers.
Dans ces différents centres, le ministre a échangé avec les acteurs, sur les axes de la feuille de route ‘’Togo 2025’’.
Selon ce dernier, le premier axe invite à renforcer l’inclusion et l’harmonie sociale et à garantir la paix. Cet axe convie les acteurs à œuvrer pour l’harmonie sociale, à travailler pour le vivre ensemble, pour la solidarité mutuelle, ce qui implique selon le ministre, que chacun à son niveau et partout où il se trouve, doit aider à ce que le vivre ensemble soit promu.
Un autre axe dit le ministre, recommande de dynamiser la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie.
« Notre secteur constitue une force, puisque nous produisons des compétences pour le pays, nous devons donc former des compétences capables de solutionner les besoins des entreprises et de l’Etat dans les différents secteurs », a exhorté le ministre Hodin.
Pour le ministre, il faut changer de paradigme de la formation technique et professionnelle. « Au lieu de former des techniciens capables de se prendre en charge, il faut former plutôt des techniciens capables de créer de l’emploi et de la richesse », a-t-il expliqué.
Le ministre Hodin a invité ses interlocuteurs à s’engager pour un Togo émergent en 2030 et réaliser les défis qui s’imposent au Togo dans le cadre de la formation technique et professionnelle et de la promotion du développement économique et social du pays.
Il leur a demandé de changer la façon de former et de former des gens compétents. « Vous devez reconnaitre que la formation des éducateurs est importante et nécessaire. On dit souvent que quand l’école va la nation va » a estimé le ministre.
« Si nous voulons que le Togo se porte bien demain, nous formateurs et éducateurs, devons savoir que nous occupons une place importante dans le pays » a déclaré le ministre aux acteurs de l’enseignement technique et de la formation technique.
Le ministre n’a pas passé sous silence les mouvements de grève qui ont émaillé le monde scolaire à cette rentrée scolaire et convié les enseignants à leur responsabilité. Il les appelés à moins de mouvements d’humeur et de grèves et leur a rappelé les dispositions prises par le gouvernement pour améliorer les conditions d’études des élèves et de travail des enseignants et des inspecteurs.
Jugeant les dernières grèves inappropriées, le ministre leur déclaré qu’en tant qu’enseignants ils ont une responsabilité plus élevée qu’ils doivent voir dans la vie de ceux qu’ils forment. « La dynamique aujourd’hui, c’est comment accompagner le pays à avoir plus de richesse à partager » a indiqué le ministre.
Les acteurs ayant compris le message du ministre, se sont engagés à fournir les efforts nécessaires pour lever le défi qui leur est confié par le chef de l’Etat.
Dans chacune des localités, le ministre a été accueilli par les préfets, qui avaient à leur côté les responsables des différents établissement visités. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE