Les organisations de presse ont pris « acte » de la libération de Carlos Kétohou, Directeur de publication du journal L’Indépendant Express, arrêté mardi dernier, suite à un article paru dans son journal.
Ces organisations de presse (OTM, CONAPP, PPT, URATEL, ATOPPEL, UJIT, SINJIT) se « réjouissent que cette affaire qui relève d’un délit de presse soit ramenée au niveau de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ».
Elles « expriment leur reconnaissance et remercient tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la libération du confrère ».
L’interpellation du journaliste fait suite à un article paru dans son journal intitulé : « Scoop de fin d’année : Deux femmes ministres interpellées pour vol de cuillères dorées ».
Jeudi, la rédaction du journal avait publié une « mise au point », précisant que l’article « ne concerne pas le Togo » et a présenté ses « excuses à ses lecteurs et à toutes les personnes à qui le contenu a causé du tort ».
Carlos Kétohou a été remis en liberté ce samedi, grâce à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC).
« Suite à la publication du numéro 545 du 29 décembre 2020 de l’Hebdomadaire L’Indépendant Express, la HAAC vous invite à son siège, le lundi 4 janvier 2021 à 9H00, pour discuter de son contenu, après avoir obtenu du ministère public, votre libération ce samedi 2 janvier 2021 », souligne un communiqué de l’instance de régulation dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Les organisations de presse avaient unanimement dénoncé les conditions de l’arrestation du journaliste et exigé sa libération.
Reporters sans frontières (RSF) était également monté au créneau, estimant que « des faits présumés de diffamation ne devraient pas être examinés par un service d’investigation criminelle de gendarmerie ». FIN
Junior AUREL